Quantcast
Channel: Églises | Monsaintsauveur

Du logement social sur le stationnement de la rue de Carillon

$
0
0

Des logements sociaux devraient être construits à l'emplacement de l'actuel stationnement situé à l'angle des rues de Carillon et Saint-Vallier Ouest, dans Saint-Sauveur. Au même endroit, les espaces de stationnement devraient toutefois être conservés, voire même doublés, a indiqué le conseiller municipal de Saint-Roch–Saint-Sauveur Pierre-Luc Lachance.

M. Lachance a fait part de cette information lors de l'assemblée générale annuelle du conseil de quartier de Saint-Sauveur, le 21 octobre 2020.

Des logements sociaux devraient donc être construits sur le site, a indiqué le conseiller. Les espaces de stationnement seront préservés et on pourrait même les doubler, a fait savoir l'élu. Il sera donc plus facile pour les clients des commerces avoisinants de garer leurs voitures dans le secteur, pour compenser la perte éventuelle de certains espaces sur Saint-Vallier.

La construction d'un stationnement étagé à cet endroit avait été rapportée par le Journal de Québec en octobre 2019, mais la mise en chantier de logements sociaux n'avaient pas été évoquée.

La date de complétion du projet n'a pas encore été déterminée, a répondu M. Lachance à la question posée par Monsaintsauveur. Il aimerait toutefois que celui-ci soit finalisé avant d'entamer les travaux prévus sur la rue de Saint-Vallier.

Église Saint-Sauveur

Pour la fabrique de l'église Saint-Sauveur, dans le quartier du même nom, il n'est pas question de replacer le clocher original, démantelé depuis trois ans. Celle-ci devrait toutefois soumettre un projet à la Ville quant à l'imposante structure, selon les informations fournies lors de la même assemblée.

Pierre-Luc Lachance a évoqué le sort du clocher lors d'un autre point d'information. Il en coûterait 3 millions $ pour remettre en place le clocher original, érigé en 1892, a-t-il soutenu. « Ni la fabrique, ni la paroisse, ni la Ville ne veulent remettre le clocher en place », a-t-il indiqué, d'autant plus que l'église a besoin de subir d'autres travaux importants. « Le curé (Michel Drouin) n'a pas intérêt à investir 3 millions $ », a dit M. Lachance.

Alors, que souhaite faire la fabrique? « En fait, le projet doit nous être déposé par la fabrique (l'église) pour que nous puissions l'étudier avec la Commission d'urbanisme (de la Ville) », a répondu le conseiller municipal à une question de Monsaintsauveur posée par clavardage lors de cette assemblée tenue en visioconférence.

Les détails du projet restent donc venir? « Cela dépendra donc de leur volonté et leur vision à cet effet, effectivement », a-t-il répondu en parlant des responsables de la fabrique. Pour l'instant, on ignore à quel moment la projet sera présenté aux instances municipales.

Quant au sort de l'église Saint-Sauveur, le curé entend conserver son caractère sacralisé. L'hypothèse d'en faire un lieu de diffusion, qui avait été évoquée dans le passé, « ne tient plus », a indiqué M. Lachance lors de son intervention.

The post Du logement social sur le stationnement de la rue de Carillon appeared first on Monsaintsauveur.


Célébrer Noël autrement dans les quartiers centraux

$
0
0

En cette année pandémique, il a fallu revoir de nombreuses habitudes et s’adapter au contexte actuel avec les normes sanitaires à respecter. La célébration des messes de Noël et du Jour de l’An n’y fait pas exception. Mais voici quelques propositions pour celles et ceux qui veulent célébrer la naissance du Sauveur du monde, en présentiel (s’il reste des places et sur réservation), à la maison, ou encore en ligne.

Le 24 décembre à 19 h, la webtélé de l’Église catholique de Québec (ECDQ) offrira une messe de Noël en ligne, présidée par le cardinal Gérald C. Lacroix, archevêque de Québec.

« Cette célébration est très lumineuse, mais sobre, toute en douceur (…) Notre Noël 2020 nous rapproche du tout premier Noël. Les parents de Jésus ont accueilli leur fils dans un contexte loin d'être idéal, non? Ça n'empêche pas Dieu de se faire présent en 2020 », commente le cardinal Lacroix.

Paroisse Saint-François-de-Laval

À la paroisse Saint-François-de-Laval, dont fait partie le quartier Limoilou, deux messes de Noël et une messe du Jour de l’An seront célébrées sur la plateforme Zoom : jeudi 24 décembre à 19 h, vendredi 25 décembre à 11 h et vendredi 1er janvier 2021 à 11 h. Les liens sur Zoom seront disponible le matin du 24 décembre, sur le site web de la paroisse.

Il est également possible de visionner les célébrations ensuite, puisqu’elles seront mises en ligne sur limoilou.ca, sous l’onglet « en direct ». Pour les personnes n’ayant pas Internet, il est possible de suivre les messes à la télévision de Radio-Canada, sur Sel et Lumière ou MAtv.

Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation

La paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation, regroupant les quartiers Saint-Sauveur et Saint-Roch, va ouvrir ses églises (Saint-Roch, Saint-Sauveur, Sainte-Angèle de Saint-Malo ainsi que Notre-Dame-de Recouvrance) selon l’horaire suivant : le 24 décembre de 16 h à 20 h 30, et le 25 décembre de 10 h à midi. Un maximum de 25 personnes admises à la fois sera appliqué, ainsi que les règles sanitaires en vigueur.

« Profitons de cette occasion spéciale pour redécouvrir le sens premier de cette fête. (…) Cet enfant que nous célébrons viendra faire sa demeure en nos cœurs, pour que nous devenions davantage ces crèches où nait l’Enfant-Dieu. Heureux Noël! », a exprimé sur Facebook le prêtre de la paroisse, Michel Drouin.

Voici les liens pertinents :

Paroisse Saint-Jean-Baptiste : complet

Au moment d’écrire ces lignes, on affichait déjà « complet » pour les messes de Noël et du Jour de l’An à la paroisse Saint-Jean-Baptiste.

Noël à la maison

Outre les célébrations officielles du Diocèse de Québec et les messes paroissiales, d’autres initiatives sont proposées par l’Église catholique de Québec, pour les familles, les jeunes, mais aussi pour organiser de manière plus personnalisée la célébration de Noël, à la maison. En voici quelques-unes.

L’équipe de la Villa des Jeunes a conçu un ressourcement de Noël à vivre chez soi pour les familles et adultes au coeur jeune. Les Brebis de Jésus convient les personnes intéressées à une célébration le jour de Noël. Il y a aussi un conte de Noël raconté par un professionnel, proposé par la paroisse Notre-Dame-de-Foy.

Toujours pour les familles, le site Maman à la maison suggère 10 idées pour souligner la venue du Nouveau-né dans le monde. Enfin, le périodique Prions en Église offre gratuitement en ligne en version .pdf son numéro spécial aux personnes empêchées de célébrer Noël dans une église, et qui veulent néanmoins fêter la Nativité à leur domicile.

The post Célébrer Noël autrement dans les quartiers centraux appeared first on Monsaintsauveur.

Coups de cœur après huit heures : nos quartiers vus d’hier

$
0
0

Nos quartiers, en temps normal, sont des destinations de choix pour la culture, le divertissement, la vie nocturne, les balades jusque tard en soirée. D’ici la fin du couvre-feu, Monquartier vous suggère des espaces numériques à visiter le soir, sans vous déplacer, pour découvrir des gens, des lieux, des histoires et des projets qui animent nos voisinages. Considérant la popularité de nos chroniques historiques, nous proposons ce soir de remonter le temps.

« Histoire de raconter »

Vous avez peut-être déjà feuilleté une des publications de la série Histoire de raconter lors d'un passage à votre bureau d'arrondissement. Produites sur plusieurs années avec le soutien des conseils de quartier et de la Ville de Québec, elles s’attardent chacune au patrimoine et à l’histoire d’un quartier. Saviez-vous qu'on pouvait les télécharger en format .pdf sur le site de la Ville de Québec? On trouve parmi la liste celles de Montcalm (2014), de Maizerets (2009) et de Saint-Sauveur (2008). Vous reconnaîtrez dans les crédits de recherche et rédaction l'historien Réjean Lemoine, un de nos anciens collaborateurs, qui a collaboré avec Lise Santerre à cette série.

Notre voisin le Faubourg Saint-Jean-Baptiste a aussi la sienne.

Des sociétés dévouées

On compte dans la région plusieurs sociétés d’histoire. Ces organismes à but non lucratif n’existeraient pas sans les bénévoles qui les ont fondées, les administrent, s’investissent dans leurs activités afin de transmettre leur passion pour l’histoire locale.

Si la Société historique de Québec couvre un plus vaste territoire que le nôtre, il est intéressant de noter qu’elle a été fondée en 1937 par l'abbé Pierre Gravel, vicaire de Saint-Roch, et messieurs Silvio Dumas et Clovis Plamondon, respectivement comptable et commis de bureau chez P.T. Légaré meubles, dont on trouvait le magasin sur la rue Saint-Joseph. Ses conférences très courues se tenaient aussi sur notre territoire, dans Montcalm et Saint-Sacrement. Vu les mesures sanitaires en vigueur, elle propose des conférences virtuelles, annoncées sur sa page Facebook et sur son site web.

La Société historique de Limoilou, fondée en 2008, se donne pour mandat de faire connaître l’histoire limouloise mais aussi de promouvoir la recherche historique et la conservation du patrimoine. Récemment sur Monlimoilou, il a été question de son travail pour conserver des éléments de l’église Saint-François-d’Assise et pour le mouvement de sauvegarde de l’église Saint-Charles de Limoilou. Si ses conférences ont été mises en veille par la pandémie, on peut toujours se familiariser avec son travail et faire de belles découvertes sur sa page Facebook, qui demeure active.

Également sur notre territoire, sur l’avenue de Salaberry, Irish Heritage Quebec a été fondé en 1973 par des citoyennes et citoyens de la communauté irlandaise locale, dont Marianna O’Gallagher. Au cœur de sa mission figurent les études généalogiques, la conservation d’informations et d’archives, la promotion des études et de la recherche axées sur l’histoire des familles et de la communauté irlandaise de Québec. Elle souhaite aussi encourager l’étude des arts et des auteurs et autrices irlandais.es et promouvoir les activités en ce sens

Toutes les sociétés d’histoire de la région de Québec sont répertoriées en ligne au http://www.societeshistoirequebec.qc.ca/

Des vues anciennes

Parmi les historiens de formation actifs en ligne, on retrouve Jérôme Ouellet, qu’on a pu lire dans le Bourdon du Faubourg et qui possède son propre blogue : Vues anciennes de Québec.

Historien du Québec politique des XIXe et XXe siècles, il se passionne entre autres pour les dessins, aquarelles et photographies qui révèlent des vues anciennes de la capitale. Il a lancé son blogue pour s’attarder aux changements dans la trame urbaine et le cadre bâti, entre les vues anciennes et l’époque actuelle, ainsi qu’aux facteurs de ces changements. Saint-Roch et Montcalm comptent parmi les quartiers les plus représentés sur le site.

Histoires sans statues

Plusieurs historiens professionnels et amateurs ont mis en lumière, à travers des visites guidées, des conférences et des écrits, des figures méconnues et des pans de l’histoire populaire moins souvent abordées. En 2013, nous avons consacré un article au site Saint-Roch, une histoire populaire de François Couillard, citoyen engagé et mordu d’histoire populaire. Il y couvre entre autres les Émeutes de la conscription, les réalités de la Vie ouvrière, l’histoire du Quartier chinois, celle des citoyens dynamiques du Comité de l’Aire 10 et de l’Îlot Fleurie, l’époque de la Rénovation urbaine. Le projet avait notamment bénéficié du soutien du conseil de quartier de Saint-Roch. On trouve aussi sur le site une section de capsules audio pour se faire sa propre visite guidée.

À propos de visites guidées, notre chroniqueur historien José Doré, à défaut de pouvoir vous entraîner dans nos rues de Saint-Sauveur au Vieux-Québec, possède une page Facebook sur lequel on peut faire des découvertes complémentaires à ses textes, ainsi qu’un site web. Bien sûr, on peut aussi lire et relire sur nos sites ses chroniques. Le plus souvent, elles mettent en lumière des gens comme vous et moi qui, même sans statue ni place publique à leur nom, ont laissé une marque dans nos quartiers.

Vous connaissez des espaces virtuels qui méritent le détour pour découvrir les passions, les oeuvres, le travail, les initiatives de personnes et groupes de nos quartiers? Écrivez-nous à nouvelles@monquartier.quebec pour nous en parler et alimenter nos prochains « Coups de cœur après huit heures »!

À lire aussi : Coups de cœur après huit heures : une balade nocturne autorisée

The post Coups de cœur après huit heures : nos quartiers vus d’hier appeared first on Monsaintsauveur.

Saint-Sauveur dans les années 1970 (17) : stationnement, intersection rues Napoléon et De Mazenod

$
0
0

La série « Saint-Sauveur dans les années 1970 » revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources.

Prise en 1971, la photo en entête est tirée d'une diapositive représentant une vue de l'est de la rue De Mazenod. On y voit des immeubles (description des Archives de la Ville de Québec).

Placée dans la galerie en fin d'article, la scène comparative date du 12 janvier 2021. Administré par l'OMHQ-SOMHAC, l'immeuble de 45 logements sociaux sur sept étages du 223 rue Boisseau a été érigé sur ce site en 1974.

Dans cette perspective, l'édifice masque dorénavant la silhouette de l'église Saint-Sauveur. Rappelons que sa flèche a été en partie amputée à l'été 2017.

L'église Saint-Sauveur en mars 2020.

Comme souligné dans une précédente capsule historique, le projet de structure artistique évoqué pour remplacer le clocher a dû être mis en veille. Il s'est avéré nécessaire de se concentrer d'abord sur des travaux urgents nécessaires pour préserver la structure du bâtiment. Ces coûteux travaux devaient toucher les fenêtres, la toiture, les portes et la maçonnerie.

Rappelons que l'église Saint-Sauveur fait partie des huit églises à valeur exceptionnelle de Québec sur lesquelles s'était penché un comité présidé par John R. Porter, historien de l'art, muséologue et professeur. Selon ce qu'a confié en octobre dernier John R. Porter à Radio-Canada, les recommandations de ce comité, dont la création d'une fiducie d'utilité sociale, ont rencontré une impasse.

Archives de la Ville de Québec

Beaucoup d’images archivées de la Ville de Québec sont disponibles en ligne. On peut en faire la diffusion sans licence et sans frais, en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.

Vous avez des souvenirs, des anecdotes à nous partager sur la transformation de cette parcelle de terrain du quartier Saint-Sauveur? N’hésitez pas à nous en faire part sur notre page Facebook!

Voir le billet précédent de la série : Saint-Sauveur dans les années 1970 (16) : l’épicerie D. Poulin.

The post Saint-Sauveur dans les années 1970 (17) : stationnement, intersection rues Napoléon et De Mazenod appeared first on Monsaintsauveur.

Église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo : rumeurs de fermeture non fondées

$
0
0

À la suite de certaines rumeurs ou inquiétudes qui circulent au sujet d'une possible fermeture de l'église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo, dans le quartier Saint-Sauveur, le diocèse de Québec a tenu à se faire rassurant. Ces rumeurs sont non fondées.

Sur les réseaux sociaux et des groupes de quartier, des usagers évoquaient la possible fermeture de l’église située sur la rue Marie-de-l'Incarnation, ainsi qu'une éventuelle reconversion du bâtiment à des fins autres que religieuses ou spirituelles.

« Mes collègues au diocèse confirment que les rumeurs concernant cette église sont non fondées », a indiqué Valérie Roberge-Dion, directrice des communications et attachée de presse de l'archevêque, Église catholique de Québec.

« À notre niveau, nous n'avons aucun projet de demande de fermeture au culte, né par la suite de projet de vente ou de nouvel usage. Et la paroisse n'a pas refait de Plan directeur immobilier récemment, pour réfléchir à l'avenir de ses bâtiments », ajoute Mme Roberge-Dion.

Le curé de la paroisse Sainte-Marie-de-l'Incarnation, Michel Drouin, n'avait pas eu vent des rumeurs. Le conseil de Fabrique n'a pas eu de discussions à ce sujet, a-t-il indiqué par courriel le 15 juillet.

Rappelons que depuis janvier 2019, les paroisses de Saint-Sauveur, Notre-Dame-de-Saint-Roch, Sainte-Angèle-de-Saint-Malo et Notre-Dame-de-Vanier ont fusionné pour former Sainte-Marie-de-l'Incarnation.

Un peu d'histoire

« L'église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo est construite en 1898-1899 et son décor intérieur ainsi que son clocher sont complétés en 1909-1910. Il s'agit d'une importante paroisse du quartier ouvrier de Saint-Sauveur », indique la Ville de Québec, sur son site web.

« L'église est l’œuvre de Georges-Émile Tanguay et de René-P. LeMay, architectes qui ont marqué le paysage de Québec. D'inspiration néo-médiévale française, elle est caractérisée par un vocabulaire architectural sobre et une composition aux proportions équilibrées. L'extérieur est en brique et en cuivre tandis que l'architecture intérieure de l'église est imposante bien que dépouillée. »

« L'église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo possède une bonne authenticité à l'extérieur. Toutefois, certains éléments intérieurs, dont le décor peint de Nincheri et Monty, ont malheureusement disparu lors de rénovations », selon la municipalité.

L'église possède un emplacement stratégique et une présence structurante dans le quartier. Le site religieux comprend un presbytère (1950) ainsi que des arbres matures.

The post Église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo : rumeurs de fermeture non fondées appeared first on Monsaintsauveur.

Élections municipales 2021 : Transition Québec au centre-ville

$
0
0

Cinq partis et des candidat.e.s indépendant.e.s briguent nos cinq districts aux élections municipales 2021. Pour vous les présenter, nous faisons équipe avec Québec réveille, la quotidienne matinale de CKIA 88,3. L’animatrice Marjorie Champagne a reçu le 28 septembre les trois candidat.e.s de Transition Québec dans les districts des quartiers centraux : Saint-Roch – Saint-Sauveur, Cap-aux-Diamants, Montcalm – Saint-Sacrement.

Le parti Transition Québec a vu le jour en 2017, sous son ancien nom : Option Capitale-Nationale. Jackie Smith en est la cheffe depuis 2019. Au coeur de ses valeurs fondamentales se retrouvent la transition écologique et les inégalités sociales. Le parti souhaite mettre de l'avant « une administration municipale transparente et démocratique, qui valorise les quartiers dynamiques et à échelle humaine, ainsi que la solidarité sociale », selon son site web. Il place les villes « au coeur de la lutte contre les changements climatiques — verdissement, transport durable, agriculture urbaine, réduction de nos déchets ».

Alexia Oman, Cap-aux-Diamants

Résidente du quartier Saint-Jean-Baptiste, Alexia Oman détient une maîtrise en sociologie. Elle a occupé des emplois dans le milieu communautaire et dans celui de l'éducation. Elle travaille comme auxiliaire d'administration à l'Université Laval. Madame Oman est également la vice-présidente du conseil d'administration de Monnaie locale complémentaire (MLC) Québec.

Michel Houle, Montcalm – Saint-Sacrement

Michel Houle est engagé depuis longtemps au sein du mouvement indépendantiste, ainsi que dans le milieu syndical. Désormais retraité, il a travaillé au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs comme aide-sylvicole. Il a siégé au conseil de quartier de Montcalm et réside toujours dans le quartier.

Parmi les causes dans lesquelles il s'est investi comme citoyen figurent les Terres des Soeurs de la Charité. Il est l'instigateur d'une pétition pour leur sauvegarde.

Élisabeth Germain, Saint-Roch – Saint-Sauveur

Sociologue, chercheure et enseignante, Elisabeth Germain a aussi travaillé pour un collectif national de lutte à la pauvreté. Elle s'est investie dans le milieu communautaire dans la région du Bas-Saint-Laurent, notamment dans des groupes de femmes. Son engagement en coopération internationale l'a amenée à passer deux années sur le continent africain.

Elisabeth Germain s'est présentée aux élections provinciales dans Charlesbourg avec Québec Solidaire en 2018.

Des enjeux prioritaires

Alexia Oman note la vastitude de son district. Il englobe quatre quartiers : « une partie de Montcalm, Saint-Jean-Baptiste, le Vieux-Québec en Haute et en Basse-Ville ». Même s'ils ont chacun des particularités, elle y voit des priorités communes :

« Ça reste les îlots de chaleur, ça reste le réchauffement climatique, une population dense, une densification au niveau de la trame urbaine. »

Madame Oman ajoute aussi « clairement l'apaisement de la circulation, le Airbnb, le gaspillage alimentaire ».

Montcalm–Saint-Sacrement, dit Michel Houle, est « reconnu dans un pays qu'on appelle le Canada comme [le district] où il y a le plus de personnes âgées ». C'est une population qui le préocuppe particulièrement. Il songe aux aîné.e.s en RPA et CHSLD qui, durant la pandémie, « ont souffert de solitude extrême ». Monsieur Houle mijote un plan et une pétition en vue de « fonder un OBNL pour leur venir en aide ». Il porte aussi un projet de prestations de musique traditionnelle, au parc des Braves, à leur intention.

L'enjeu principal pour Saint-Roch – Saint-Sauveur, dit Elisabeth Germain, est celui d'être « un centre-ville ». Qui dit centre-ville dit mixité sociale, diversité de profils socioéconomiques, mais aussi « des usages divers, du béton, du béton et beaucoup de travaux », détaille-t-elle.

Le troisième lien

Faire campagne contre le 3e lien, qui récolte 59 % d'avis favorables dans la région, est-il risqué pour Transition Québec? Elisabeth Germain insiste : ce n'est pas une stratégie mais un alignement sur les convictions profondes du parti sur le plan écologique. « Peut-être qu'on va perdre 60 % des gens, mais on va gagner 40 % des gens, qui sont attachés à l'écologie.

Alexia Oman dénonce la dépendance à la voiture. Elle estime que le 3e lien pose un faux dilemme, car la majorité des déplacements n'empruntent pas cet axe-là. Son parti « veut enlever le traffic à la source, avoir [...] plus de transport en commun », ajoute-t-elle.

Cohabitation sociale : une question de logement et de services

Concernant les enjeux de cohabitation, notamment dans Saint-Roch, qui font la manchette, Elisabeth Germain constate : « Les personnes en situation d'itinérance, ça nous montre ce qu'on ne veut pas voir, c'est-à-dire la pauvreté et la précarité extrême. »

Pour elle, la solution, c'est d'abord « de s'attaquer à la question du logement » et d'améliorer l'accès aux services en santé mentale et en dépendances. Sans ces services, explique-t-elle, les personnes aux prises avec ces problématiques en viennent à tout perdre : leur travail, leur logement, leur entourage...

D'ici quatre ans, Transition Québec entend faire en sorte de créer « environ 5000 logements sociaux dont 20 % de logements abordables, 20 % de logements familiaux ».

Les moyens de transport

Au-delà des pistes cyclables, les candidat.e.s de Transition Québec ont-ils d'autres propositions pour favoriser l'acceptatibilité du vélo?

Michel Houle évoque un accident dont la cheffe Jackie Smith a été victime récemment en raison d'un camion dans un axe cyclable. Il faudrait, souligne-t-il, s'assurer que les voies cyclables soient sécurisées, que les véhicules n'y aient pas accès. Dans son district, il souhaite sécuriser les voies de l'avenue Cartier à l'avenue Holland. Celui qui se dit cycliste mais aussi automobiliste insiste : il faut penser aux deux et favoriser une bonne cohabitation.

Pour Alexia Oman, un « changement de paradigme » s'impose, pour réduire la dépendance à la voiture. C'est cette dernière qui crée la peur et la résistance à la perspective d'un changement aux voies de circulation et stationnements, affirme-t-elle.

Une escouade vélo, chargée de l'entretien des voies cyclables et de leur respect, fera partie du programme de Transition Québec pour que le vélo ne soit plus un moyen de transport de second ordre.

Le parti veut aussi miser sur « le transport en commun accessible, sécuritaire, gratuit », énumère Alexia Oman. Le tout doit être assorti d'un changement de mentalité, qui demande de l'éducation populaire, détaille-t-elle. Que répond-t-elle aux citoyen.ne.s qui demandent comment financer la gratuité du transport en commun?

« Effectivement qu'on a pensé à ça. Nous aussi on pense que c'est important de réfléchir à l'argent. Des fois, on pense que les partis de gauche, ça ne fait pas ça... Mais on a plein de mesures éco-fiscales [...], qu'on voudrait mettre en place pour changer où on va chercher l'argent dans la population et s'assurer que ça influence ces changements-là. [...] On peut penser à des taxes écofiscales, à l'argent qu'on va chercher directement à la pompe à essence. »

Des engagements de Transition Québec à ce sujet seront annoncées prochainement, indiquent les candidat.e.s du centre-ville.

Des urgences

Outre les grands enjeux soulevés, des situations pressantes dans les quartiers retiennent l'attention. Dans Saint-Sacrement, il y a l'église du Très-Saint-Sacrement, souligne Michel Houle. « On tient mordicus à la sauver pour en faire un centre communautaire et écologique. »

En Basse-Ville, Elisabeth Germain cible quelques impératifs. « Il y a sûrement de faire du verdissement, l'école des Berges, le jardin communautaire Saint-Roch, [...], le terrain Verdun, augmenter la canopée partout, apaiser la circulation routière. » Elle souligne aussi le besoin d'augmenter le financement des nombreux organismes communautaires actifs sur son territoire.

« Il faut prendre à bras-le-corps le problème des inégalités et combiner ça avec la transition. On est un monde en transition, on a une urgence planétaire qui est écologique, sociale, économique. Il faut faire quelque chose pour ça. »

Monsaintroch, Monsaintsauveur, Monmontcalm et Monlimoilou présentent les candidat.e.s aux élections municipales dans l’ordre où Québec réveille les reçoit en studio. La formule choisie réunit en entrevue des candidat.e.s d’un même parti, faisant campagne dans des districts adjacents. L’ordre de présentation des candidat.e.s est déterminé par leurs disponibilités et par la programmation de la quotidienne Québec réveille. Nous avons collaboré au choix des thèmes abordés.

The post Élections municipales 2021 : Transition Québec au centre-ville appeared first on Monsaintsauveur.

Église Saint-Sauveur : le clocher reprendra sa place

$
0
0

Une aide financière à la Fabrique de la paroisse de Sainte-Marie-de-l'Incarnation figurait à l'ordre du jour du conseil municipal lundi. Elle permettra de remettre en place le clocher de l'église Saint-Sauveur.

La Ville de Québec accorde 1 587 183 $ à la paroisse pour la remise en place du clocher. Une résolution en ce sens émerge de la séance du 1er octobre du comité exécutif. Les coûts pour la restauration et le remontage du clocher se chiffrent à 1 670 719 $, selon un sommaire décisionnel du 13 septembre 2021. L'estimé émane d'une évaluation récente des morceaux et des opérations requises pour leur remise en place, indique ce document.

La Fabrique participe aussi aux dépenses. Son investissement doit atteindre 5 % des coûts totaux, selon le même sommaire décisionnel. Cela correspond à « un peu moins de 200 000 $ », a précisé le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance sur les réseaux sociaux lundi soir. À l'issue de la séance du conseil municipal, il a partagé la nouvelle dans le groupe du quartier Saint-Sauveur.

La somme de 1 587 183 $ provient de l'enveloppe de 3M$ de la Mesure d'aide financière pour les églises de valeur patrimoniale exceptionnelle. Rappelons que cette mesure vise la préservation de huit églises exceptionnelles de Québec. Elle relève d'une entente avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Un clocher, plusieurs scénarios

En août 2017, lors de travaux à l'église, on avait remarqué un affaissement de la structure du clocher. Le constat avait entraîné la mise en place d'un périmètre de sécurité.

Depuis son démontage à l'automne 2017, le sort du clocher de l'église Saint-Sauveur a donné lieu à plusieurs scénarios. Les coûts associés à chacun, au regard des dépenses pour l'entretien et la préservation de l'ensemble du bâtiment religieux, posaient des dilemme considérables.

Au printemps 2018, une Opération clocher Saint-Sauveur s'est mise en branle pour recueillir du financement. Quatre scénarios étaient alors à l'étude pour remettre en place le clocher en tout ou en partie.

À l'automne 2018, l'hypothèse la plus envisageable était celle d'une structure artistique qui viendrait succéder au clocher.

En 2019, Le Soleil constatait que le clocher était voué à passer un troisième hiver au sol.

En août 2021, Radio-Canada rapportait qu'à la fin 2020, la paroisse avait adressée à la Ville de Québec une demande de permis de démolition. Pour déplacer et retirer le clocher qui se trouvait au sol, un démantèlement était nécessaire, expliquait le curé Michel Drouin.

C'est à la suite de cette demande que la Ville de Québec a « mandaté une équipe de professionnels à l'externe pour réévaluer l'état des morceaux du clocher ainsi que les coûts de restauration et de remontage », indique le sommaire décisionnel du 13 septembre.

La perspective d'une disparition définitive du clocher, et de ses impacts était au coeur d'un nouvel article de Radio-Canada, le 30 septembre.

The post Église Saint-Sauveur : le clocher reprendra sa place appeared first on Monsaintsauveur.

Élections municipales 2021 : Équipe Marie-Josée Savard au centre-ville

$
0
0

Cinq partis et des candidat.e.s indépendant.e.s briguent nos cinq districts aux élections municipales 2021. Pour vous les présenter, nous faisons équipe avec Québec réveille, la quotidienne matinale de CKIA 88,3. L’animatrice Marjorie Champagne a reçu le 7 octobre les candidats d'Équipe Marie-Josée Savard dans les districts de Saint-Roch – Saint-Sauveur, Cap-aux-Diamants et Montcalm – Saint-Sacrement.

Équipe Marie-Josée Savard a pris forme après que Régis Labeaume ait décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat. Sa cheffe, issue d’Équipe Labeaume, a été conseillère municipale de 2009 à 2013 puis de 2017 à 2021. Elle est l’actuelle vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Québec.

Le parti promet « une économie forte », « des quartiers vibrants », des « milieux de vie attrayants et inspirants » dans « une ville inclusive ». Les citoyens.nes « auront les opportunités de s’impliquer activement à son développement », selon son site web. Équipe Marie-Josée Savard s’engage à « la saine gestion de nos ressources financières, humaines et environnementales ».

Paul-Christian Nolin, Saint-Roch–Saint-Sauveur

Paul-Christian a été durant 15 ans attaché politique et attaché de presse, de la mairesse Andrée P. Boucher puis du maire Régis Labeaume. Il a aussi travaillé à la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

Ce diplômé en philosophie habite le quartier Saint-Roch depuis une vingtaine d’années.

Maxime Gravel-Renaud, Montcalm–Saint-Sacrement

Maxime Gravel-Renaud possède un baccalauréat en science politique. Il a été l’adjoint du conseiller municipal du district de Montcalm–Saint-Sacrement Yvon Bussières, élu avec Démocratie Québec puis comme indépendant. M. Gravel-Renaud a aussi travaillé comme conseiller en consultations publiques à la Ville de Québec

Montréalais d’origine, il vit à Québec depuis 2010. Il a déjà eu un emploi à la quincaillerie de Saint-Sacrement. Il s’est engagé bénévolement à la Popote roulante et aux Loisirs St-Sacrement.

Boufeldja Benabdallah, Cap-aux-Diamants

Installé à Québec depuis 50 ans, Boufeldja Benabdallah a œuvré en développement de la foresterie internationale en Afrique. Il est d’origine algérienne. Son parcours en recherche et en enseignement passe par l’Université Laval, en science du bois. Il a aussi évolué dans l’agroalimentaire, la valorisation de la biomasse, le traitement des sols et des eaux, entre autres.

M. Benabdallah s’est engagé bénévolement dans des initiatives communautaires, sociales et scientifiques. Il est cofondateur du Centre culturel islamique de Québec.

Des enjeux prioritaires

Pour Paul-Christian Nolin, l’enjeu dominant dans Saint-Roch – Saint-Sauveur, c’est « vraiment tout ce qui entoure l’implantation du tramway et les modifications que ça va entraîner ». Maxime Gravel-Renaud acquiesce : il en va de même dans son district. Le sort de l’église du Très-Saint-Sacrement inquiète également, ajoute-t-il.

Boufeldja Benabdallah estime que « le tourisme, puisque c’est un moteur économique » est l’enjeu principal dans Cap-aux-Diamants. Bien que structurant, il doit respecter les citoyens et la quiétude, précise-t-il.

Troisième lien et tramway

Équipe Marie-Josée Savard attend détails et rapports pour prendre position sur le 3e lien. Selon les candidats du centre-ville, les gens de leurs districts en ont-ils besoin?

Pour Paul-Christian Nolin, « c’est un dossier provincial pour lequel le gouvernement a une légitimité », mais l’impact dans Saint-Roch n’est pas acceptable. Maxime Gravel-Renaud note que la circulation de transit préoccupe les citoyen.ne.s. Boufeldja Benabdallah dit « laisser la chance au coureur » mais vouloir « défendre nos citoyens avant toute chose ». Il voit un besoin d’interconnexion, mais « pas au détriment de l’environnement et de la société ».

Quant aux impacts des chantiers en vue du tramway dans Saint-Roch, Paul-Christian Nolin concède qu’« on sait bien que ça n’a pas de bon sens ». Il rappelle toutefois que c’est pour « améliorer les choses ». De l’amélioration, il en faudrait dans l'information aux citoyens, souligne-t-il :

« Il faut qu’on apprenne de ce qui s’est passé cet été, pour avoir une meilleure communication. »

Pourrait-il y avoir des consultations en vue des prochaines phases, qui s’étendront aux autres quartiers? « On va améliorer les choses », répète-t-il.

Boufeldja Benabdallah renchérit : « Il est temps d’ouvrir la machine pour que le citoyen ait son mot à dire. » Quant au tramway comme tel, il exprime sa confiance envers « les scientifiques de l’Université Laval », l’expertise locale.

Les instances municipales

L’ambiance à l’hôtel de ville, l’attitude du maire Labeaume envers des citoyens ou des élus d’autres partis ont été dénoncées. Qu’en pensent les candidats d’Équipe Marie-Josée Savard? Paul-Christian Nolin rappelle ses anciennes fonctions auprès du maire sortant. Il souligne avoir personnellement « toujours été respectueux des gens » et souligne :

« Le maire n’est plus là. Marie-Josée a un ton qui est très différent. Marie-Josée a assisté, je pense à 260 consultations publiques, et a fait la preuve qu’elle était à l’écoute des gens. »

Boufeldja Benabdallah insiste sur le « style différent » de sa cheffe. Toutefois il tient à « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ». Il évoque les accomplissements de Régis Labeaume. « Tous les individus s’améliorent », ajoute-t-il.

Maxime Gravel-Renaud a travaillé avec les conseils de quartier et avec un élu de Démocratie Québec. Ce parti souhaite doter les conseils de quartier de plus de pouvoir et de moyens. Qu’en pense-t-il? « Il va falloir revoir le pouvoir des conseils de quartier », avance-t-il. Il mentionne les enveloppes auxquelles ils ont accès pour des projets de mobilisation autour de la sécurité routière. Pour lui, il faut continuer à réfléchir avec eux aux pouvoirs qui peuvent leur être conférés.

Les arbres

Des citoyen.ne.s dénoncent les coupes d’arbres, notamment sur le tracé du futur tramway. Les candidats d’Équipe Marie-Josée Savard les défendront-ils malgré les décisions prises par le parti?

« Notre parti n’est pas pro-couper des arbres pour le plaisir […] C’est nous qui avons amené la vision de l’arbre à la Ville », répond Paul-Christian Nolin.

Pour préserver les arbres près de l’école des Berges, il se dit prêt à être « une petite souris qui va essayer de rentrer par le petit trou ».

« J’entends me battre pour qu’ils restent là [..] On n’a pas baissé les bras et on travaille à une solution pour en sauver le plus possible. »

Il critique Pierre-Luc Lachance, actuel conseiller de son district, sur la façon dont il a pris la défense de ces arbres. « L’avis de proposition qu’il avait présenté était un peu alambiqué, ça n’avait rien à voir avec l’arbre. »

Boufeldja Benabdallah rappelle son champ d’expertise. « Je suis forestier, je connais les arbres du Québec […] Je serai le dernier à abandonner mes arbres. Je l’ai dit à ma collègue Suzanne [Verreault]. » Le parti de Marie-Josée Savard est le seul à avoir une politique de l’arbre, lui aurait-elle répondu. Le candidat dans Cap-aux-Diamants salue l’expertise des scientifiques de l’Université Laval autant que les valeurs de la population.

« Il y a un débat sociétal qui nous fait honneur, nos concitoyens sont vraiment debout et ne laissent pas faire. »

Pour Maxime Gravel-Renaud, la préoccupation pour les arbres a beaucoup évolué à la Ville ces dernières années. « On n’a jamais eu autant d’attention pour les arbres. De dire que Sur René-Lévesque, chaque arbre va être analysé… » Si la canopée est l'alliée de la lutte aux îlots de chaleur, le transport en commun l’est également, souligne-t-il.

Le logement

Une auditrice inquiète pour l’accès au logement au centre-ville se questionne. Pourrait-on restreindre les permis de conversion d’immeubles à logements en condos?

Paul-Christian Nolin estime que ça « peut être étudié ». Il évoque un moratoire imposé il y a quelques années. Il maintient toutefois qu’il faut « permettre la construction de plusieurs logements, même des condos » pour « garder des prix assez bas ». « Plus il y a de l’offre, meilleur c’est. » Maxime Gravel-Renaud abonde dans son sens :

« Il ne faut pas créer une rareté, ça peut inciter les gens à vouloir transformer [des logements en condos]. »

Ils souhaitent davantage de logements sociaux. « On dit toujours : nous, on veut le maximum », lance M. Nolin. « On serait prêts à en faire un peu plus », poursuit M. Gravel-Renaud. Or les partenaires des gouvernements provincial et fédéral « ont atteint leur maximum », complète-t-il.

Entrevue Équipe Marie-Josée Savard - districts du centre-ville

L'entrevue intégrale de Marjorie Champagne avec les candidats d'Équipe Marie-Josée Savard est en ligne. On la retrouve à partir de la 32e minute (00:32:00 à 1:03:00) de l'émission Québec réveille du 7 octobre 2021.

Monsaintroch, Monsaintsauveur, Monmontcalm et Monlimoilou présentent les candidat.e.s aux élections municipales dans l’ordre où Québec réveille les reçoit en studio. La formule choisie réunit en entrevue des candidat.e.s d’un même parti, faisant campagne dans des districts adjacents. L’ordre de présentation des candidat.e.s est déterminé par leurs disponibilités et par la programmation de la quotidienne Québec réveille. Nous avons collaboré au choix des thèmes abordés.

The post Élections municipales 2021 : Équipe Marie-Josée Savard au centre-ville appeared first on Monsaintsauveur.


Paroisses: des moyens originaux pour assurer leur pérennité

$
0
0

Alors que les églises voient leur revenus baisser depuis de nombreuses années, des paroisses de nos quartiers ont trouvé des moyens originaux pour récolter des fonds et leur permettre de survivre.

Afin d'assurer leur survie ou défrayer les frais de fonctionnement, certaines paroisses ont recours à de nouvelles sources de financement bien au-delà des traditionnelles quêtes lors des messes, dîmes et cérémonies, comme les mariages ou baptêmes.

La pandémie qui sévit depuis mars 2020 est également venue donner un coup dur aux églises, dont les revenus étaient déjà en chute libre depuis plusieurs années. Elles doivent donc mettre les bouchées doubles pour assurer leur survie.

Limoilou

À la Paroisse St-François de Laval, dans Limoilou, on déploie plusieurs moyens pour récolter des fonds afin d'assurer les frais courant d'opérations.

Des antennes installées sur les clochers des églises Saint-Fidèle et  Saint-Albert-le-Grand par deux gros joueurs du milieu des télécommunications permettent de récolter annuellement (pour les deux bâtiments), une somme entre 33 000 et 35 000$, selon la directrice générale de la paroisse, Diane Dupuis.

L'église Saint-Fide en hiver, sur la 4e Avenue dans Limoilou
L'église Saint-Fidèle.

La fabrique loue également des espaces à l'entreprise de voitures-partage Communauto sur les lieux du Carrefour St-Pascal-de-Maizerets (l'ancien bâtiment du Centre Mgr-Marcoux) ainsi que sur les terrains des églises Saint-Albert-le-Grand et Saint-Fidèle. Elle loue aussi des places de stationnements aux automobilistes aux abords des deux mêmes lieux de culte. Ces services permettent d'amasser quelque 30 000 $ par année, de dire Mme Dupuis.

Même si elles sont une source de financement plus traditionnelle, les parties de bingo sont aussi un moyen de récolter des fonds. En décembre dernier, les soirées de bingo avaient repris à l'église Saint-Albert-le-Grand. Celles-ci ont toutefois dû être interrompues en raison de la situation sanitaire, mais devraient reprendre lorsque le contexte le permettra.

La pandémie fait mal aux églises, et pas seulement en raison du manque à gagner lié à l'absence de messes en présentiel et des quêtes. La Paroisse St-François de Laval louait notamment des locaux aux participants d'activités sportives dans sa bâtisse du Carrefour. Comme ces personnes « ne peuvent pas jouer » actuellement, la fabrique perd ainsi entre « 45 000 et 65 000$ », estime Diane Dupuis.

Afin s'assurer la pérennité de la paroisse, celle-ci brasse « trois beaux et magnifiques projets » pour amasser des sous. Comme tous les détails ne sont pas encore ficelés, Mme Dupuis n'a pas voulu en dire davantage sur ces futures collectes de fonds. L'une d'elles devrait toutefois être liée au Carrefour St-Pascal-de-Maizerets, a-t-on appris.

Saint-Sauveur

La Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation compte quatre églises réparties dans le quartier Saint-Sauveur et à Vanier.

L'église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo.

Des antennes ont aussi été installées par les deux mêmes entreprises de télécommunications (Telus et Vidéotron) sur les clochers des églises Sainte-Angèle de Saint-Malo (Saint-Sauveur) et Notre-Dame-de-Recouvrance (Vanier). Ces structures permettent globalement de récolter un peu plus de 39 000$ par année pour la Paroisse, selon l'abbé Michel Drouin.

Ce montant contribue à défrayer les coûts d'opération des quatre lieux de culture et à assurer « la vitalité de la communauté », de dire l'abbé Drouin.

En temps normal, la Paroisse compte aussi sur des activités comme des cocktails bénéfices pour renflouer ses coffres.

Montcalm

La Paroisse Saint-Jean-Baptiste rassemble les églises Saints-Martyrs-Canadiens et Saint-Dominique, dans Montcalm. Elle compte également dans son giron l'église Saint-Jean-Baptiste, qui est fermée, dans le quartier du même nom.

L'église Saints-Martyrs-Canadiens héberge aussi les antennes des deux compagnies de télécommunications. Le directeur général de la paroisse, André Bernier, n'a pas voulu préciser les sommes amassées grâce à ces partenariats. Il mentionne toutefois que les revenus couvre une infime partie des dépenses de la paroisse.

La paroisse loue des stationnements à Saints-Martyrs-Canadiens et Saint-Dominique, en plus de faire affaires avec Communauto. Elle loue également des locaux à l'église Saints-Martyrs-Canadiens.

Par ailleurs, alors que l'église Saint-Jean-Baptiste est fermée au culte depuis 2015, le directeur général de la paroisse n'avait pas de nouvelles informations à fournir quant au sort du bâtiment, en entrevue la semaine dernière.

The post Paroisses: des moyens originaux pour assurer leur pérennité appeared first on Monsaintsauveur.

Une équipe presbytérale pour deux paroisses

$
0
0

La paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation a changé de curé le 1er août dernier. L’équipe presbytérale de la paroisse de Saint-François-de-Laval prend le relais. Ce sont donc trois prêtres pour sept églises, dans quatre quartiers différents. Ça bouge sur les parvis!

Projetez-vous un dimanche matin… L’horaire des messes est devenu plutôt chargé dans les dernières semaines. Pour remédier à la situation, des membres de chacune des communautés ont créé un comité de réflexion pour les services religieux.

« On est à la course », lance simplement l’abbé Léandre Syrieix.

Pour le prêtre des deux paroisses, cette situation met de l’avant l’importance de réfléchir aux manières de se rassembler. Tout ne peut plus tourner uniquement autour des messes. Toutefois, pour trouver les façons de rejoindre les communautés, il est nécessaire d’aller à leur rencontre.

« Il faut prendre le temps, le temps de se connaître. »
- L'abbé Léandre Syrieix

Des églises à gauche et à droite

La paroisse Saint-Marie-de-l’Incarnation comprend les églises Saint-Roch, Saint-Sauveur, Sainte-Angèle de Saint-Malo et celle de Vanier, Notre-Dame-de-Recouvrance.

Celle de Saint-François-de-Laval regroupe les églises de Limoilou, soit Saint-Pascal, Saint-Albert-Le-Grand et Saint-Fidèle.

D’un point de vue administratif, les deux paroisses demeurent distinctes. Les remaniements à l’interne sont donc minimes, sans prendre l’aspect pastoral en compte.

L'église Saint-Albert-le-Grand en 2010.

Trouver l'équilibre

À travers cette course effrénée aux services religieux, l’équipe presbytérale des deux paroisses du centre-ville souhaite trouver un équilibre. Pour ce faire, les prêtres ont opté pour le presbytère de Vanier comme lieu de résidence. Leur lieu de travail se trouve dans Limoilou, au presbytère de Saint-Albert.

« C’est le choix qu’on a fait pour avoir une séparation », explique Léandre Syrieix.

Un choix qui implique de nombreux déplacements, car le nœud de l’histoire revient toujours à l’importance de rejoindre les gens. Léandre Syrieix n’a pas peur d’aller jouer au basket avec son col romain pour prouver qu’il est plus qu’une figure religieuse.

Tout un équilibre entre l’institution et ce que les prêtres peuvent faire pour être des agents positifs dans leurs communautés. Au-delà des appartenances religieuses, l’objectif est de devenir des collaborateurs pour soutenir les gens.

Lire aussi :

Paroisses: des moyens originaux pour assurer leur pérennité

The post Une équipe presbytérale pour deux paroisses appeared first on Monsaintsauveur.





Latest Images