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Le propriétaire d’objets religieux recherché

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Source : Radio-Canada (Québec), 6 septembre 2016

La police de Québec recherche le propriétaire d’objets religieux, dont un tabernacle, retrouvés en juin dernier dans le quartier Saint-Sauveur.

Les objets se trouvaient dans le stationnement d’un commerce sur la rue des Artisans. Ils ont été signalés aux autorités par un citoyen.

Depuis, le Service de police de la Ville de Québec recherche en vain leur propriétaire. Le SPVQ n’a reçu aucune plainte pour vol concernant ces objets. (…)

Lire la suite : Le propriétaire d’objets religieux recherché.

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Bibliothèque aux Habitations Durocher, lieu culturel à l’église Saint-Sauveur

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saintsauveurannonce

La Ville de Québec l’a confirmé aujourd’hui, le projet de logements à l’ancien site du Centre Durocher ira de l’avant, en intégrant un point de services de la Bibliothèque de Québec et une salle communautaire. Cette annonce, sans grande surprise à la lumière des développements récents, s’assortit toutefois d’un élément nouveau : un lieu de diffusion culturelle sera aménagé par ailleurs, à l’église Saint-Sauveur.

La livraison du projet de 68 logements sociaux, porté par la corporation Les Habitations Durocher, est prévue pour le printemps 2018. Il comprendra des logements de deux, trois, quatre chambres, dont les deux tiers bénéficieront du supplément d’aide au loyer. Le chantier doit débuter cet automne, avec la démolition complète de l’édifice de l’ancien Centre Durocher, dont la conservation partielle a été envisagée puis rejetée en raison des coûts, a dit en conférence de presse Armand Saint-Laurent d’Action-Habitation.

Une bibliothèque sous des logements sociaux

habitationsdurocherbiblioL’ouverture de la bibliothèque de 90 mètres carrés, aménagée au rez-de-chaussée au coût de 200 000 $, est prévue pour mars 2018. Elle pourra faire usage de la salle communautaire pour des activités d’animation, a précisé la vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, du patrimoine et de l’aménagement du territoire Julie Lemieux. Selon cette dernière, il existe un précédent canadien de bibliothèque cohabitant avec un projet de logements sociaux, une formule qui cadre avec la volonté de la Ville de Québec d’innover :

Pour la bibliothèque, ce que nous proposons est une suite logique de ce que nous réalisons depuis l’adoption de la Vision de développement de la Bibliothèque de Québec 2013-2020, c’est-à-dire des espaces conviviaux, attrayants et polyvalents. »

Église Saint-Sauveur : consultations à venir

Impossible de prédire quelle forme prendra exactement l’espace de diffusion culturelle de l’église Saint-Sauveur et quel type d’offre s’y déploiera. S’il a laissé entendre que des acteurs du milieu culturel installés ailleurs auraient un intérêt potentiel à « étendre leurs antennes », le maire Régis Labeaume a martelé que tout dépendra des besoins exprimés par ce milieu et la population de Saint-Sauveur lors de consultations à venir.

Église Saint-SauveurLa conseillère du district électoral Saint-Roch—Saint-Sauveur et membre du comité exécutif Chantal Gilbert s’est réjouie de l’opportunité d’innover pour assurer la pérennité du bâtiment religieux en misant sur la cohabitation entre lieu de culte et lieu culturel. Elle a cité à cet égard l’exemple de l’église Saint-Roch, où un espace commercial au sous-sol cohabite avec le lieu de culte. L’église Saint-Sauveur, comme celle de Saint-Roch, fait partie des sept bâtiments à caractère religieux à valeur patrimoniale exceptionnelle qui bénéficieront d’un financement de 15 millions $ sur dix ans pour leur préservation, avait-on appris le 20 septembre dernier.

« Des miettes », dit le CCCQSS

Suivant ces annonces, le Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS), qui proposait une Maison de la culture à l’ancien Centre Durocher, a fait savoir par voie de communiqué qu’il y aura le mardi 11 octobre à 17 h un grand rassemblement devant l’édifice voué à la démolition. Dénonçant un manque d’écoute, de transparence et d’analyse des besoins en amont du processus de décision, Éric Martin, animateur-coordonnateur au CCCQSS, déplore la superficie de la bibliothèque en regard de la population de Saint-Sauveur :

Cela doit correspondre à la taille de la  toilette de la bibliothèque Gabrielle-Roy. On rit de nous autres, cela ne correspond aucunement à nos besoins ! Dans le quartier Saint-Sauveur on est 16 000, c’est 2 fois plus que le quartier Saint-Roch ou Saint-Jean-Baptiste. »

En septembre, le CCCQSS avait émis un communiqué répondant favorablement à l’invitation des Oblats de tenir une rencontre avec la Ville de Québec et Action-Habitation afin de trouver une solution « gagnant-gagnant » pour l’ancien Centre Durocher. L’invitation faisait suite à une lettre ouverte (publiée dans Le Soleil) du père Luc Tardif des Oblats de Marie-Immaculée en faveur du projet de Maison de la culture. Questionné, deux fois plutôt qu’une, sur cette invitation, le maire Régis Labeaume a indiqué : « On verra pour les Oblats, on va rencontrer tous ceux qui veulent être rencontrés. »

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Préoccupations citoyennes… pour un quartier à échelle humaine

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Rues Franklin et Châteauguay

OPINION DES LECTEURS | Au nom d’un groupe de cosignataires résidents du quartier, Édith Vallières, citoyenne de Saint-Sauveur et mère de deux enfants, a transmis à Monsaintsauveur.com, pour publication, la lettre ci-après. Cette lettre, adressée à la conseillère du district Saint-Roch–Saint-Sauveur Chantal Gilbert, concerne le projet des Appartements St-Joseph dont notre collaborateur Jean Cazes rendait compte dans son reportage « Chantier » paru hier.

« Nous sommes un groupe de citoyens, dont plusieurs familles, habitant à proximité du nouveau projet des Appartements St-Joseph du promoteur Gparadis sis entre les rues Franklin, Saint-Sauveur et Châteauguay dans le quartier Saint-Sauveur. Nous vous interpellons afin de vous faire part de nos commentaires. Bien que l’arrivée de nouveaux résidents et du développement d’un terrain laissé à l’abandon soit une bonne nouvelle en soi, nous avons certaines préoccupations.

Dans un premier temps, il est déplorable de constater que ce projet laisse si peu de place à de l’espace vert. Sachant que notre quartier est le plus touché par le phénomène des îlots de chaleur, il est surprenant que la ville de Québec ne soit pas plus vigilante face à cet enjeu vis-à-vis les nouveaux projets de développement. Certes, un Plan de verdissement et de lutte contre les îlots de chaleur  a été présenté au conseil de quartier Saint-Sauveur en avril 2014. Depuis, la rue Anna a subi un réaménagement rafraîchissant et le projet pilote de piste cyclable sur Montmagny est une bonne initiative. Par ailleurs, au-delà des solutions apportées dans ce plan de verdissement, la Ville devrait aussi être plus sensible aux nouveaux développements. Est-ce qu’un minimum d’espace vert a été prévu au projet des Appartements St-Joseph à part un petit espace à l’extrémité est du terrain ? Des incitatifs à la mise en place de mesures concrètes pour contrer les îlots de chaleur offerts aux promoteurs et aux propriétaires d’immeubles du quartier pourraient faire toute une différence.

En second lieu, nous sommes très déçus de voir s’ériger la façade de ces bâtiments sur l’ancien trottoir bordant la rue Châteauguay et Franklin. En plus de perdre un trottoir, nos rues seront plus étroites et davantage de véhicules y circuleront à tous les jours. Il était déjà difficile pour un enfant de circuler à vélo de façon sécuritaire. Sans oublier tous les parents de jeunes enfants qui doivent marcher dans la rue avec la poussette afin d’éviter les poteaux de téléphone ou les poubelles. Avec 79 logements de plus, est-ce que la ville a prévu concevoir un nouvel aménagement afin de favoriser un partage de la rue sécuritaire et respectueux de tous ses usagers ? Dans ce sens, nous vous invitons à consulter le Plan de mobilité durable du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur qui ne semble pas, à ce jour, avoir été pris sérieusement en considération par les autorités. De plus, des aménagements favorables à la réduction de la vitesse, aux piétons et à l’embellissement des abords du parc Roger-Lemelin (par exemple des bacs à fleurs) devraient être faits – les démarches récentes de certains citoyens à ce sujet n’ont donné aucun résultat tangible et nous remarquons que la rue Marie-de-l’Incarnation a été repavée à l’identique, sans amélioration.

Troisièmement, le promoteur ne semble toujours pas savoir ce qu’il va faire avec le clocher de l’église déposé depuis plus de trois ans à l’extrémité est du terrain. Il ne faut pas oublier ce vestige historique du quartier Saint-Joseph. Est-ce que vous êtes en mesure de nous informer des intentions du promoteur à ce sujet ?

Finalement, le 4 juillet dernier, le conseil d’arrondissement a accepté d’octroyer une subvention de 300 000 $ pour le projet des Appartements St-Joseph. Sous quelles conditions la Ville a décidé de donner des fonds publics à ce promoteur alors même que les programmes de subvention à l’habitation s’adressant aux citoyens ordinaires sont suspendus ?

Mme Gilbert, nous sommes un groupe de résidents désirant vivre dans un quartier où nos enfants pourront circuler librement et de façon sécuritaire; où le peu d’espaces naturels sera optimisé; où le développement immobilier se fera de façon respectueuse et s’intégrera au cadre bâti existant. Selon le Cadre de développement social et communautaire, la Ville de Québec priorise, entre autres, dans ses champs d’intervention des environnements favorables aux saines habitudes de vie et la sécurité urbaine. Nous pensons donc que nos préoccupations rejoignent tout-à-fait les priorités de la Ville.

Dans l’attente de réponses à nos préoccupations, recevez, Madame Gilbert, nos sincères salutations. »

Édith Vallières
Citoyenne de Saint-Sauveur préoccupée et mère de deux enfants

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Saint-Sauveur dans les années 1970 (7) : Intersection du boulevard Charest Ouest et de la rue Saint-Vallier

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ÉgliRue Saint-Vallier Ouest. Archives de la Ville de Québec.

14 mai 1975 – Il s’agit d’un négatif représentant l’intersection du boulevard Charest Ouest et de la rue Saint-Vallier. On y voit Le coin de la patate et le clocher de l’église St-Sauveur. La vue a été prise en direction sud (description des Archives de la Ville de Québec).

Rue Saint-Vallier OuestCi-contre, scène comparative en date du 28 août 2016. On y remarque, depuis, l’ajout  d’un étage sur le restaurant qui a déjà fait l’objet de ce reportage.

* * *

À l’exemple de la photo ci-haut, les images archivées de la Ville de Québec sont désormais disponibles en ligne. On peut en faire la diffusion sans licence et sans frais en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.

Billet précédent portant sur les années 1970 : Intersection des rues de Carillon et St-Vallier Ouest.
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Révision majeure des hauteurs dans Saint-Sauveur

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rue_saint-sauveur

À la demande du Conseil d’arrondissement, le Conseil de quartier de Saint-Sauveur tenait mardi soir une consultation publique concernant un important changement au zonage touchant les hauteurs autorisées pour les bâtiments du quartier. En excluant le parc industriel Saint-Malo, le règlement R.C.A.1V.Q.289 vient augmenter les hauteurs permises sur environ 80% de la superficie du quartier.

Le règlement

Sauf certaines exceptions, entre autres le long du boulevard Charest, le zonage limite actuellement la hauteur des bâtiments à 10 mètres dans la plus grande partie du quartier Saint-Sauveur. Le règlement viendrait autoriser une hauteur de 13 mètres pour plusieurs zones qu’il touche, surtout dans l’est du quartier. Le secteur des bungalows de l’armée (à l’ouest de Marie-de-l’Incarnation) est épargné par ce règlement.

Trois mètres, c’est un étage selon les standards de construction d’aujourd’hui.

Un règlement justifié ?

Selon Lydia Toupin, urbaniste à la Ville de Québec, l’objectif de ce règlement, proposé suivant une analyse minutieuse du cadre bâti de Saint-Sauveur, est d’harmoniser le zonage aux hauteurs de nombreux bâtiments existants.

Les hauteurs permises dans le quartier avaient été modifiées à la baisse en 2009 lors de l’harmonisation des règlements d’urbanisme réalisée comme suite aux fusions municipales. Plusieurs centaines de bâtiments avaient alors été rendus dérogatoires.

Selon Mme Toupin, cette situation entraîne des délais et des frais supplémentaires pour les propriétaires de bâtiments dérogatoires désirant effectuer certaines rénovations ou modifications à leur propriété. Elle entraînerait également un surplus de travail du côté de la Ville, qui doit gérer ces cas par « droits acquis ».

Les propriétaires doivent ainsi obtenir une dérogation mineure pour pouvoir effectuer leurs travaux, un processus relativement complexe. Depuis 2009, dix-sept autorisations de dérogations mineures ont été accordées par la Ville dans Saint-Sauveur, mais Mme Toupin souligne que de nombreux propriétaires de bâtiment dérogatoires ont été découragés de faire une demande à la Ville.

Le règlement proposé rétablirait la plupart des hauteurs qui avaient cours avant 2009 et rendrait ainsi conformes la quasi-totalité des bâtiments résidentiels du quartier.

Un sujet sensible

En plus des membres du Conseil de quartier, la consultation de mardi soir réunissait une dizaine de citoyens.

Plusieurs interventions ont touché aux caractéristiques du quartier, dont la densité importante, la relative étroitesse des rues et l’absence de marges de recul entraînent des limites à l’ensoleillement, un manque d’intimité pour certains résidents et certains problèmes de stationnement. Il est craint que les modifications proposées par le règlement ne viennent encore accroître ces problématiques.

Selon Mme Toupin, ces craintes ne seraient pas fondées puisque le règlement vient s’ajuster au cadre bâti existant. Elle n’entrevoit pas de surenchère de la part des promoteurs.

La conseillère municipale Chantal Gilbert, présente lors de la consultation, a semblé prêter une oreille attentive aux commentaires des citoyens.

Après une longue délibération, le Conseil de quartier a finalement recommandé l’adoption du règlement d’urbanisme, mais en limitant la hauteur permise dans la plupart des zones à 12 mètres plutôt qu’à 13.

Au-delà du règlement

Comme l’ont fait remarquer des citoyens présents, il est étonnant que la Ville cherche à régulariser les exceptions en faisant de celles-ci la norme. Treize mètres, c’est la hauteur autorisée sur le site de l’ancienne église Saint-Joseph, un projet dont le gabarit s’insère mal dans le quartier.eglise-saint-joseph

Comme l’a souligné Mme Toupin, il y a peu de risques que le quartier change rapidement de visage à cause de ce règlement. Mais mis à part les inconvénients administratifs que le zonage actuel cause à la Ville, la démonstration qu’il pose un réel problème pour les citoyens n’a pas été faite lors de la soirée de consultation. Aucun propriétaire de bâtiment dérogatoire ne s’est d’ailleurs manifesté lors de cette soirée.

Les consultations prévues par la loi ne sont pas simplement une obligation de la Ville : elles sont également une occasion de mettre à contribution les citoyens dans la préservation et l’amélioration de leur qualité de vie. C’est d’ailleurs le cœur de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

Alors que la hauteur des bâtiments est probablement l’enjeu urbanistique le plus sensible dans les quartiers centraux, il était étonnant de constater qu’à peine une dizaine de citoyens s’étaient déplacés mardi soir. Est-ce par désintérêt, manque d’information ou de compréhension des documents très techniques ? Ou à cause d’une soirée d’élections historique chez nos voisins du Sud ? Difficile à dire.

Chose certaine, lorsque des modifications aussi importantes touchent un quartier, la Ville aurait tout avantage à mettre plus de moyens pour favoriser la participation. Un citoyen faisait d’ailleurs remarquer que l’harmonisation des règlements d’urbanisme en 2009 avait donné lieu à de nombreux ateliers de consultation. Il s’étonnait que l’on écarte aussi facilement les réflexions qui avaient alors amené les citoyens à proposer d’abaisser les hauteurs permises dans le quartier.

Les détails du règlement sont disponibles sur le site de la Ville de Québec. Il est à noter que celui-ci est susceptible d’approbation référendaire, ce qui signifie que les citoyens touchés peuvent s’y opposer.

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Revue de l’année 2016 à Saint-Sauveur (1 de 2) : urbanisme et vie culturelle

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SPOT

Qu’est-ce qui a retenu l’attention dans Saint-Sauveur – et sur Monsaintsauveur – en 2016 ? À partir de nos publications, revoyez l’année 2016 dans les différentes sphères de la vie du quartier… et repérez quelques indices de ce que nous réserve 2017 ! Ce premier de deux volets survole l’actualité urbanistique et la vie culturelle.

Urbanisme

Espaces publics

La Sympathique place ouverte à tous (SPOT) a retenu l’attention à plusieurs reprises durant l’été. Chez nos lecteurs, c’est l’article sur son pré-dévoilement qui s’est retrouvé dans le palmarès des plus lus.

Intersection de la rue Saint-Vallier Ouest et de l’avenue des OblatsL’aménagement d’espaces publics dans Saint-Sauveur a fait la manchette plus d’une fois : inaugurations officielles pour le Monument en hommage aux pompiers morts en service sur le boulevard Langelier et pour la passerelle des Trois-Soeurs; dévoilement du parc Alys Robi, fresque de Gitane Caron réalisée par Sautozieux et léguée par SPOT; plantation des derniers arbres sur la Anna verte… Sans oublier la placette Saint-Sauveur, dont le concept avait été dévoilé dans un article figurant parmi les plus populaires sur Monsaintsauveur.

Chantiers

Nos articles les plus lus incluent aussi celui sur le projet résidentiel Kaméléon, prévu sur le site de l’ancienne station-service à l’angle Charest Ouest-Langelier.

Centre Wilbrod-BhérerDes chantiers majeurs se sont déployés pour la construction des maisons de ville du projet B2 (angle des rues Bagot et Bayard) et du C4 (intersection Châteauguay – Saint-Luc), ainsi que des logements sociaux du Domaine Scott et des 79 unités des Appartements Saint-Joseph au site de l’ancienne église Saint-Joseph.

Le Centre Wilbrod-Bhérer s’est quant à lui doté d’un nouvel atelier de mécanique, inauguré en début d’année.

Enfin, un chantier s’est amorcé au 301 Carillon pour doter le rez-de-chaussée de l’édifice des installations nécessaires à l’accessibilité universelle.

Déplacements et autres enjeux d’urbanisme

Après plusieurs années de travail, le Plan de mobilité durable de quartier de Saint-Sauveur était lancé en avril 2016.

Avant d’être aménagé à l’automne dans une version révisée, l’axe cyclable Montmagny-Courcelette faisait l’objet de deux consultations publiques.

En novembre se tenait par ailleurs une consultation publique sur un important changement de zonage pour augmenter les hauteurs permises dans Saint-Sauveur.

Enfin, une résidence de Saint-Sauveur en lice pour un Mérite d’architecture s’est vue décerner une mention en décembre.

À surveiller en 2017 :

  • l’aménagement de la rue Saint-Ambroise, qui a fait l’objet d’une consultation et d’une séance d’information;
  • les prochains aménagements cyclables issus de la Vision des déplacements à vélo de la Ville de Québec;
  • la mise en oeuvre du Plan de mobilité durable de quartier;
  • la version définitive du projet Kaméléon et sa mise en chantier;
  • le dévoilement de la phase suivante des rénovations du Centre Wilbrod-Bhérer;
  • le chantier des Habitations Durocher.

Vie culturelle

Avec la participation de SPOT et les partenariats autour, la SDC Saint-Sauveur a orchestré cette année une fête de quartier de plus grande ampleur que les précédentes.

En juillet, le quartier a reçu le Convoi de l’Orchestre d’hommes-orchestres au parc Durocher, qui a donné lieu à un potluck autour du projet de Maison de la culture.

bancsoeuvres_melvynflorez_reunion1En octobre, on annonçait la salle communautaire et le point de service de bibliothèque aux futures Habitations Durocher en même temps que le développement d’un espace de diffusion culturelle à l’église Saint-Sauveur. Par la suite, l’artiste Pierre Bouchard réalisait une murale sur la façade côté parc du mur du chantier de démolition de l’ancien Centre Durocher, à la demande de la Ville de Québec.

À la fin décembre, la Ville de Québec dévoilait le concept sculptural de l’artiste Melvyn Flórez retenu pour s’ajouter aux bancs-oeuvres du parc linéaire de la rivière Saint-Charles, près de la passerelle des Trois-Soeurs.

L’année 2016 coïncidait avec le 40e anniversaire du Théâtre du Gros Mécano et la migration vers Saint-Roch du Mur insolite. Elle marquait aussi le début d’une programmation de conférences et projections au Griendel, d’expositions et lancements à Ma Station, s’ajoutant aux spectacles musicaux du Pantoum et aux activités au Petit Théâtre de Québec dans l’offre culturelle de Saint-Sauveur.

À surveiller en 2017 :

  • les suites de l’annonce concernant un espace culturel à l’église Saint-Sauveur;
  • la prochaine édition de Saint-Sauveur en fête;
  • les développements concernant le projet de Maison de la culture, qui serait toujours dans les cartons du CCCQSS malgré la démolition de l’ancien Centre Durocher.

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Revue de l’année 2016 à Saint-Sauveur (2 de 2) : vie économique et communautaire

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Qu’est-ce qui a retenu l’attention de Saint-Sauveur – et sur Monsaintsauveur – en 2016 ? À partir de nos publications, revoyez l’année 2016 dans les différentes sphères de la vie du quartier… et repérez quelques indices de ce que nous réserve 2017 ! Ce second de deux volets survole l’actualité économique et la vie communautaire.

Économie

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Nouveaux venus et anniversaires

Les déjeuners de la Panse-Douce, aux limites du quartier, ont alimenté un de nos billets les plus lus en 2016. Nos lecteurs ont aussi dévoré notre article présentant la boulangerie-traiteur Pistache et Chocolat.

Tandis que le Renard et la Chouette a accueilli un nouveau chef, Émile Tremblay, Thania Goyette du Pied Bleu a livré bataille au Combat des villes à Radio-Canada, en tandem avec Mathieu Brisson du Clocher Penché.

Au premier trimestre de l’année 2016, l’atelier-boutique de la designer Marie-Osée a quitté la Haute-Ville pour la rue Saint-Vallier Ouest, et l’Espace Co a accueilli ses premiers occupants dans l’édifice de Mode é Arto et du Petit Théâtre de Québec. Presque en face, la boutique de jouets et accessoires Zozo et Arty a ouvert ses portes en juillet. En septembre, une seconde designer délaissait la Haute-Ville pour installer Ma Garde-robe sur Saint-Vallier Ouest.

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En octobre, l’entreprise apicole d’économie sociale Alvéole  célébrait officiellement son arrivée dans ses locaux fraîchement rénovés après le départ du Mur Insolite en début d’année. On constatait par la suite l’ouverture du Salon VD sur Saint-Vallier Ouest et la relocalisation du bar Red Lounge dans le local laissé vacant par le départ du restaurant Kim. En fin d’année, Gekcool, nouvelle entreprise née de Mono-Lino, dévoilait ses accessoires faits de bannières recyclées.

L’année 2016 aura également marqué la célébration du 5e anniversaire du Salon La Chope, du 20e anniversaire du Fin Gourmet et du 115e anniversaire de Musique Gagné.

Des départs remarqués

En août, une opération policière remarquée a forcé Weeds à quitter le local sur Saint-Joseph Ouest auparavant occupé par Pépino Surgelés, qui avait fermé ses portes au printemps. Dans le sillon de Weeds, La Croix Verte s’installait discrètement sur Saint-Vallier Ouest en octobre.

La fermeture inattendue du Collège de coiffure de Québec en début d’automne a été suivie par celle du restaurant SADEC, dont le local allait accueillir un bureau d’architectes : Atelier Guy.

À surveiller en 2017 :

  • la relocalisation de Coeur de Mailles au 47 Saint-Joseph Ouest dès janvier;
  • le nouveau Parcours épicurien sur Saint-Vallier;
  • la tournée des commerces de Saint-Sauveur que prévoit le maire Régis Labeaume?

Vie communautaire

Centre Durocher

Si l’ancien Centre Durocher a été dans la mire médiatique à plusieurs reprises en cours d’année, sur Monsaintsauveur, c’est la lettre ouverte du supérieur des Oblats qui figure parmi nos publications les plus lues.

L’avenir du Centre Édouard Lavergne a aussi fait la manchette en 2016. Quant à l’avenir de l’église Sacré-Coeur, il est passé aux mains de l’Église communautaire Mosaïque.

Au printemps, Commun’Action 0-5 ans et l’Initiative 1,2,3 Go Limoilou ! dévoilaient les premiers commerces certifiés famille en Basse-Ville, et la Friperie la Corde à linge réaménagée ré-ouvrait ses portes. Un bâtiment en apparence abandonné à l’angle des rues Raoul-Jobin et Saint-Germain a attiré l’attention lors de la Semaine nationale d’occupation des groupes membres du FRAPRU.

En juin, la façade avant et la cour arrière du Patro Laval profitaient d’une cure de verdissement, avec la participation de citoyens, dans le cadre du projet Saint-Sau’VERT. De retour pour une quatrième année, le Marché Saint-Sauveur invitait les citoyens à devenir amis du Marché en signe de soutien.

2016-12-06-stade-canac-mss-01En octobre, la Ville de Québec annonçait que le Stade municipal prendrait le nom de Stade Canac, serait géré par un nouvel OBNL et réaménagé pour en permettre l’utilisation tout au long de l’année, par la collectivité et les équipes de sports de balle locales. De nouveaux équipements de Taekwondo étaient par ailleurs dévoilés au Centre Durocher, grâce à un important don.

En novembre, 500 chandails de laine de seconde main offerts par Myco Anna étaient distribués à des organismes locaux avec l’aide de la SDC Saint-Sauveur et du Patro Laval.

À la fin décembre, à l’occasion de son Opération Paniers de Noël, le Pignon bleu soulignait ses 25 années d’existence.

À surveiller en 2017 :

  • une nouvelle initiative d’Incroyables Comestibles en développement;
  • l’éventualité d’un Centre de pédiatrie sociale dans Saint-Sauveur;
  • le 5e anniversaire du Marché Saint-Sauveur;
  • le 150e anniversaire du quartier !

Lire la 1re partie de la Revue de l’année 2016 : urbanisme et vie culturelle

Cet article Revue de l’année 2016 à Saint-Sauveur (2 de 2) : vie économique et communautaire est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

La paroisse Saint-Sauveur célèbre ses 150 ans !

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Église Saint-Sauveur

En 2017, la paroisse Saint-Sauveur invite les habitants du quartier à célébrer ses 150 ans au cœur de la communauté. Les festivités, lancées le 31 décembre dernier, auront lieu toute l’année.

(…) Par des activités familiales, populaires et intergénérationnelles, nous voulons contribuer au développement de notre quartier, favoriser des valeurs de partage et de générosité. Des fêtes qui permettront de contribuer à améliorer la vie sociale des gens. Des fêtes pour se serrer les coudes, retrouver la fierté, rendre grâce, bâtir la solidarité et tisser des liens d’amitié. Ensemble… fêtons ! »

Ces mots empreints d’amitié et de fraternité résonnent depuis janvier. Les nombreuses activités diversifiées visent d’abord à mobiliser la communauté, afin d’apprendre à se connaître et à vivre ensemble. Elles toucheront l’histoire, le sport, le bénévolat et, bien entendu, la foi. Car on célèbre d’abord et avant tout les 150 ans de la construction de l’église Saint-Sauveur, sise sur la rue des Oblats.

Rassembler les gens

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Jacques Letarte, prêtre o.m.i de la paroisse de Saint-Sauveur, explique :

C’est un peu une paroisse-mère pour bien des gens. C’est une des églises patrimoniales de Québec, avec des œuvres de Charles Huot, et un orgue qui a été construit par Casavant et qui a été rénové. L’idée, c’est de continuer d’offrir ces services, de rassembler les gens, d’être présents dans la vie du quartier, d’inviter les gens à être solidaires. Et ceux et celles qui sentent cet appel dans leur cœur, on les accompagne, les invitent à faire des pas dans leur quête de Dieu et de la foi. »

Beaucoup d’activités seront intergénérationnelles, bien que plusieurs viseront particulièrement les jeunes. Dale Gilbert donnera une conférence sur l’histoire de la paroisse le 26 mars; il fera également une visite guidée du quartier à des groupes de 5e et 6e années en mai. Le 22 avril, pour le Jour de la Terre, il y aura plantation d’arbres sur le terrain de l’église avec la participation du mouvement scout de Saint-Sauveur. En mai, il y aura un concert de l’Harmonie Jean-de-Brebeuf, pour les jeunes des écoles primaires, à l’église Saint-Sauveur. Il y aura également un concert d’Étienne Drapeau à l’église le 5 mai.

Activités sportives et religieuses

Le 10 juin, une activité familiale risque d’attirer les sportifs : le Défi du 150e, qui invite les participants, sur inscription, à faire 150 fois le tour du quadrilatère de l’église à la marche, au jogging ou à vélo. De plus, tout le mois de juillet, un grand rallye familial aura lieu. En septembre, une exposition d’objets religieux sera montée dans l’église.

On présentera des objets, des reliques religieuses. En 150 ans, on en accumule des objets à valeur historique et patrimoniale ! L’exposition aura également un caractère historique. Car Saint-Sauveur, c’est trois paroisses combinées : Notre-Dame-de-Grâce, qui a été démolie, Sacré-Cœur, qui a été vendue, et Saint-Sauveur. Mais on a des activités sur tout ce territoire-là. On dit aux gens : venez redécouvrir cette église, qui est présente là, au cœur du quartier », explique M. Letarte.

Il y aura également une messe solennelle présidée par le cardinal Gérald-Cyprien Lacroix le dimanche 18 juin.

Rénovations et relocalisation

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Le 150e anniversaire a été l’occasion d’amorcer, en amont, des rénovations à l’église Saint-Sauveur, mentionne M. Letarte :

On est en train d’améliorer l’éclairage, avec l’appui des gens. On a rallumé le chemin de croix, que personne ne voyait parce qu’il n’y avait plus de lumières dedans. Quelqu’un a fait un don pour que l’on refasse le plancher de l’église, et on a eu une subvention pour changer les portes. Ce sont des choses qui vont se faire aussi en cours d’année. »

À propos de la démolition de l’église Notre-Dame-de-Foi et de la vente de celle de Sacré-Cœur à un mouvement évangélique chrétien (l’Église communautaire Mosaïque), il explique :

L’église Saint-Sauveur est l’une de celles qui comportent du patrimoine. […] L’église Sacré-Cœur aurait pu permettre de la séparer en sections, par exemple. Mais elle était plus “vendable”, tandis qu’on se demandait qui pourrait acheter l’église Saint-Sauveur. On s’inquiétait de la préservation de son patrimoine, aussi. On a décidé de garder celle-ci, qui est plus dispendieuse à maintenir, mais qui a une valeur culturelle et patrimoniale qui n’était pas présente à l’église Sacré-Cœur. On a donc poursuivi les activités à l’église Saint-Sauveur, mais on est toujours présents dans Sacré-Cœur, on fait une messe chaque dimanche au Patro Laval. »

eglise 1

Il est à noter que pour certaines activités du 150e, l’inscription ou la réservation sont requises. Un calendrier de la programmation a été distribué aux résidences du quartier. Des exemplaires sont toujours disponibles au presbytère Saint-Sauveur, au coût de 5 $. On peut également consulter la page de la paroisse Saint-Sauveur sur Monsaintsauveur.

Paroisse Saint-Sauveur
215, avenue des Oblats
418-525-7550
parsauveur@videotron.ca

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L’année 2017 sur Monsaintsauveur : économie, patrimoine, arts, vie communautaire

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Nouveau restaurant asiatique, nouvelle boulangerie, projets verts et artistiques, aide aux moins nantis, patrimoine à préserver, retours dans le passé ont capté l’attention des lecteurs de Monsaintsauveur en 2017. Voici un aperçu des articles les plus lus et les plus diffusés dans les catégories Économie, Vie communautaire, Arts et culture, Histoire et patrimoine cette année.

Asie et viennoiseries

Un parfum d’Asie du Sud va flotter sur la rue Saint-Vallier Ouest, avec la venue du restaurant Chez Tao!, succédant au Mille et une nuits. Ce restaurant de 44 places met en vedette les saveurs du Vietnam, de la Thaïlande, du Laos et de l’Indonésie.

Autre nouveauté côté bouffe : le boulanger Borderon et fils ouvrira un comptoir de pain et viennoiseries dans le petit local adjacent à la buanderie, sur la Saint-Vallier Ouest à l’angle de la rue des Oblats.

Coin lecture et bottes d’hiver

Un coin de verdure et de lecture a commencé à être aménagé dans la cour de l’école Sacré-Coeur. En plus de rafraîchir un îlot de chaleur, on souhaitait y créer un espace quatre saisons pour parents et enfants du quartier.

La Maison Revivre, venant en aide aux personnes en difficulté depuis 40 ans en plus d’offrir un service d’hébergement d’urgence pour les hommes, a eu besoin de bottes d’hiver et vêtements chauds pour sa clientèle. Un appel a été lancé sur les réseaux sociaux par la directrice adjointe de l’organisme, Sabica Senez.

D’une station-service à un cinéma

Le 220-224 rue Montmagny abritait, dans les années 1950, une maison et un dépanneur dans les années 1950, aujourd’hui démolis. Ils font place maintenant à une partie du stationnement situé en face de la clinique Saint-Vallier.

Dans les années 1960, le boulevard Charest Ouest, en direction est (au coin du boulevard Langelier) accueillait une station-service, où est maintenant situé le complexe à condos Le Kaméléon.

Au coin de la rue Saint-Vallier Ouest, à l’angle de la rue Carillon, a existé le cinéma Laurier, construit en 1949. Ce cinéma, démoli en 1974, a fait place ensuite au Centre Durocher, remplacé récemment par les Habitations Durocher. La photo date de 1968.

Dans les années 1940, sur la rue Saint-Vallier Ouest à l’angle de la rue Marie-de-l’Incarnation, on pouvait voir l’immeuble de la Banque canadienne Nationale, laissant aujourd’hui la place à l’imprimeur Compo Orléans.

Dans les années 1980, le garage Michel Potvin avait pignon sur rue sur la rue Arago. Aujourd’hui, le garage n’est plus et fait place à des immeubles d’habitation. Le commerce fondé en 1984 opère maintenant dans Lebourgneuf, sous la bannière Fix Auto.

Des églises à sauvegarder

John R. Porter a été nommé à la tête d’un comité pour assurer la sauvegarde du patrimoine religieux dans la Ville de Québec. Le comité fera le tri des demandes et établira les priorités en matière d’investissements. La Ville de Québec injectera 15 M$ sur 10 ans pour préserver et rénover nuit églises de Québec, incluant celles de Saint-Roch, de Saint-Charles-de-Limoilou et de Saint-Sauveur, dont le clocher a soulevé l’inquiétude cette année. Le gouvernement du Québec investit la même somme pour ce projet.

Le quartier Saint-Sauveur en trilogie

Après l’exploration en trois temps de ses origines gaspésiennes, l’artiste photographe Guillaume D. Cyr crée une nouvelle trilogie sur le quartier Saint-Sauveur où, depuis 8 ans, il vit et travaille.

À lire demain samedi 30 décembre : L’année 2017 sur Monsaintsauveur : urbanisme et politique

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Des fleurs pour St-Pierre Roseberry, une place éphémère pour Saint-Malo

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L’assemblée du conseil de quartier de Saint-Sauveur de janvier 2018 accueillait, hier soir, une consultation publique liée au projet Le Bayard de St-Pierre Roseberry et une présentation de Nature Québec avec la SDC Saint-Sauveur en vue d’une place éphémère au parvis de l’église Saint-Malo.

Consultation sans anicroche

Les modifications sur lesquelles portait la consultation publique pour le 426 Bayard, site de l’ancien Poulet Frit Kentucky  – et de l’ancienne Clinique vétérinaire des Chutes – concernaient l’autorisation de construire 20 unités d’habitation dans un même bâtiment, là où le zonage les limitait à 12. Elles visaient aussi à permettre au rez-de-chaussée, du côté Charest Ouest, les usages de services administratifs, de vente au détail et services, de restaurant.

Avant la recommandation, unanime, du conseil de quartier, les questions et commentaires du public ont permis de préciser des détails de la construction, du verdissement, les intentions du promoteur pour les espaces commerciaux.

Le Bayard comptera 3 étages du côté de la rue Bagot et 4 du côté de Charest Ouest. Les unités de logement locatif « pas haut de gamme », « accessibles », « visent une clientèle moyenne », a indiqué le promoteur, soulignant qu’il n’y aurait « pas de Airbnb ». Au  rez-de-chaussée, dans deux locaux totalisant 250 mètres carrés, il souhaite voir s’implanter des commerces de détail ou services de proximité répondant aux besoins du quartier. En plus d’inviter les suggestions, il s’est dit prêt à patienter pour trouver les occupants qui conviennent : « On n’est pas pressés », a assuré Sébastien Roseberry.

Le projet prévoit un toit vert, des graminées pour ceinturer la terrasse, un mur végétalisé inspiré d’un concept thaïlandais. Son stationnement souterrain de 13 places comprendra un espace sécurisé pour le rangement des vélos. Le promoteur est en discussion avec Communauto pour accueillir des véhicules en autopartage. La livraison du Bayard est fixée à la période de mars à juillet 2019.

Plusieurs personnes, lors de leurs interventions, ont manifesté leur appréciation pour le projet et son intégration au secteur, et pour les réalisations antérieures de St-Pierre Roseberry. Présent jusqu’à la fin de l’assemblée, vers 22h25, « par respect pour les gens qui [l’avaient] écouté », Sébastien Roseberry s’est dit surpris et touché par la tournure de la consultation publique.

Je ne savais pas à quoi m’attendre, c’était une première fois. J’ai été très agréablement surpris! Je ne savais pas qu’ils me connaissaient… c’est un peu gênant. Je vais rarement dans des rencontres publiques, je suis plus souvent sur les chantiers, avec mon sac à clous! […] Parfois on reçoit des menaces, les chantiers bloquent la circulation… C’est rare qu’on a des tapes dans le dos comme ça, c’est encourageant!

Aménagements potentiels au parvis de l’église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo

En partenariat, la SDC Saint-Sauveur et Nature Québec, à travers l’initiative Milieux de vie en santé, lancent l’idée d’une place éphémère au site de l’église de la paroisse de Sainte-Angèle de-Saint-Malo. L’objectif : favoriser l’appropriation de cet espace par les citoyens, par des aménagements pour verdir, ajouter du mobilier, des points d’ombre, de la peinture au sol, contribuer à sécuriser les déplacements actifs. La rue Marie-de-l’Incarnation, que borde le site, fait partie des artères identifiées comme dangereuse par piétons et cyclistes, notamment dans le cadre des démarches vers le Plan de mobilité durable de quartier.

Après l’Oasis, la placette Saint-Sauveur, le passage de SPOT, la Promenade Saint-Vallier, ce projet vise à doter le quartier d’un autre lieu où petits et grands pourront se rencontrer, se reposer, se rafraîchir en été, socialiser, pique-niquer, jouer… Il se veut aussi une façon de mettre la table en vue d’éventuels aménagements permanents qui rendraient cet espace appropriable, utilisable, sécuritaire en toute saison.

Dans une démarche participative, citoyens, organismes et acteurs du quartier seront conviés à une rencontre d’information et de consultation, pour laquelle le conseil de quartier de Saint-Sauveur était hier sollicité.

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Prières tout bas pour le peuple québécois

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Plus de 500 Québécoises et Québécois, incluant proches endeuillés et dignitaires, ont assisté hier soir, au pavillon de la Jeunesse, au Recueillement spirituel dans le cadre de la commémoration des victimes du 29 janvier 2017 à la Grande Mosquée de Québec.

Multiconfessionnelle et laïque à la fois, la soirée coanimée par Ève-Marie Lortie et Khadja Saïd était organisée avec la collaboration des communautés catholique, romaine, anglicane, juive, islamique, huronne et innue.

Lors du premier segment, frères, nièces, amis ont évoqué les vies écourtées de Ibrahima Barry, Mamadou Tanou Barry, Khaled Belkacemi, Abdelkrim Hassane, Azzeddine Soufiane, Aboubaker Thabti. Des portraits marqués par l’entraide, la solidarité entre nouveaux arrivants mais aussi dans la société d’accueil. Des défis d’immigration et d’intégration relevés avec cœur pour vivre et travailler à Québec, ville choisie, ville aimée par les disparus autant que par leurs proches, encore aujourd’hui.

« Une autre fois, ça pourrait être moi »

Megda Belkacemi

Megda Belkacemi en a appelé, dans une seconde intervention, à la fin des actes qui font des « victimes de la haine » comme le 29 janvier 2017, mais aussi le 6 décembre 1989 (tuerie à la Polytechnique), le 14 septembre 2012 (fusillade au rassemblement du Parti québécois à Montréal), les 20 et 22 octobre 2014 (soldats tués par des islamistes radicaux à Saint-Jean-sur-le-Richelieu et au Parlement du Canada), ou le 15 janvier 2016 (attaque djihadiste tuant 6 Québécois au Burkina Faso). Parce que, comme dans la pièce Papa tout bas composée et interprétée par les Jeunes musiciens du monde, si l’intolérance triomphait, « Une autre fois, ça pourrait être moi »…

Tout au long des interventions, l’accueil et la compassion du peuple québécois ont été salués. Cette tradition bien ancrée, a rappelé le Grand Chef Konrad Sioui, remonte à ses ancêtres hurons qui aidèrent ceux des Québécois à s’acclimater à la terre d’accueil qu’ils avaient choisie, la Nouvelle-France.

Dialogue en musique

Condamnant l’extrémisme et ses divers tenants qui profitent de la peur et de l’ignorance pour « faire avancer leur agenda de haine », Mohamed El Hafid de la Mosquée de la Capitale a affirmé qu’il n’y avait pas de choc de civilisations, mais plutôt un choc de la violence.

Boufeldja Benabdallah

C’est Boufeldja Benabdallah qui aura le plus ému. Projeté pour un instant à la Grande Mosquée le 29 janvier 2017, le public a revécu à travers ses mots l’horreur des proches voyant les victimes tomber sous les balles. Pour leur soutien au lendemain du drame, le cofondateur du Centre islamique culturel de Québec a remercié son frère, le maire Régis Labeaume et le peuple québécois. « Je suis un Québécois et je suis entier pour ce peuple », a-t-il insisté avant de citer Victor Hugo pour se rappeler « mes frères et mes sœurs » et « ce peuple qui m’a accueilli », en déposant « un bouquet de muguet et de tulipes en fleurs ».

Ainsi que l’a résumé l’évêque anglican Bruce Myers, le Recueillement spirituel d’hier représentait une belle illustration du nécessaire « dialogue entre les religions » sans lequel il n’y a « pas de paix entre les religions ».

Avant le Nunc dimittis du quatuor anglican, la voix et la guitare de Mgr Louis Corriveau avaient fait écho par la lumière aux odes à l’eau et à la terre de la formation innue le précédant. Le dialogue chanté s’est poursuivi lors de l’allocution du rabbin Yacov Weil de la congrégation Beth Israel Ohev Sholem pour conclure la soirée par Everybody Hurts de R.E.M. et un Hallelujah dans la langue des interprètes Nancy Lapointe et Daniel L. Moisan.

On retiendra également, en clôture, l’allusion de la coanimatrice Ève-Marie Lortie à l’industrie radiophonique où elle évolue et à la responsabilité qu’elle y porte, comme chacun dans son milieu, de dénoncer la haine.

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Colette Samson, fondatrice de la Maison Revivre, pourrait être canonisée

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La fondatrice de la Maison Revivre, Colette Samson, pourrait être béatifiée et éventuellement canonisée. Le curé de Saint-Sauveur–Saint-Roch, Jean Picher, porte le dossier avec soeur Thérèse Cloutier de la congrégation de Notre-Dame.

« L’évêque de Québec, Mgr Lacroix, et feu Mgr Couture, ont été très proches de Colette Samson (1923-1991). L’initiative vient d’eux, mais on m’a confié le mandat, sur lequel je travaille depuis un an », explique le curé Picher. La première étape consiste à recueillir des témoignages de personnes qui ont connu Mme Samson. « Ses écrits seront aussi examinés. Ensuite, nous allons soumettre le dossier à Rome en vue de la béatification », ajoute-t-il.

Aide aux ex-détenus

« On connaît beaucoup de saints religieux, mais des saints laïcs, ça vaut la peine de les souligner. Colette Samson a eu une importante oeuvre de miséricorde et de compassion auprès des gens dans le besoin », poursuit Mgr Picher.

Mère de famille de deux enfants, Mme Samson a commencé son oeuvre dans le quartier Saint-Roch, où elle apportait son aide aux ex-détenus de la prison d’Orsainville qu’elle avait visités. « Ils lui demandaient où ils iraient une fois sortis de prison. Elle les a soutenus. La mission s’est ensuite élargie, pour aider les hommes aux prises avec des dépendances de drogue et d’alcool, et offrir du dépannage alimentaire aux femmes et aux familles. Mais l’hébergement à la Maison Revivre est pour les hommes », précise le curé Picher.

Une mission grâce aux dons

Fondée en 1977, l’oeuvre de la Maison Revivre a commencé au moment où Colette Samson est devenue veuve. L’organisme s’est davantage fait connaître lorsqu’il a déménagé ses activités en juin 1986 à son emplacement actuel, au 261, rue Saint-Vallier Ouest. « Elle y a travaillé 5 ans, après quoi elle est décédée. L’église de Saint-Sauveur n’a jamais été aussi remplie que lors de ses funérailles. C’était une chrétienne de grande foi et profondément engagée », témoigne le curé de Saint-Sauveur–Saint-Roch.

La Maison Revivre aide les hommes aux prises avec des problèmes de dépendance et fournit de l’aide alimentaire aux femmes et aux familles.

La Maison Revivre vit uniquement de dons, que ce soit pour la nourriture, le matériel ou de l’argent pour payer le chauffage. L’organisme ne reçoit pas de subvention. « C’est exceptionnel. La plupart des maisons de ce genre-là reçoivent des dons de députés, de ministres », fait remarquer le curé Picher.

Célébration de lancement

Mgr Gérald Cyprien Lacroix présidera une célébration spéciale en l’honneur de Colette Samson ce jeudi 8 février à 19h30, à l’église Saint-Sauveur au 215, avenue des Oblats.

« Ce sera en quelque sorte l’engagement solennel pour l’équipe responsable du dossier. Il y aura des chants, une homélie et des prières. La célébration sera suivie d’un goûter à la Maison Revivre. Les gens présents pourront observer d’un peu plus près comment ça se passe », indique le curé Picher.

Maison Revivre
261, rue Saint-Vallier Ouest

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Le curé Picher va démissionner cet été

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Figure importante dans le paysage religieux et communautaire de la Basse-Ville de Québec, le curé de Saint-Sauveur et Saint-Roch, Jean Picher, quittera ses fonctions le 31 juillet.

« On démissionne d’une fonction, mais pas du fait d’être prêtre. Tant que je suis en bonne santé, je vais demeurer actif. Je pourrai continuer de présider les messes et donner des sacrements », explique l’homme religieux de 72 ans.

Le curé Picher démissionne au milieu d’un mandat qui allait, autrement, le mener jusqu’en 2021. Le principal intéressé choisit une date stratégique, soit la veille des nominations des fonctions ecclésiales au sein du Diocèse de Québec, le 1er août.

Relève

« Je vais rester en contact avec les gens du milieu, avec qui j’ai noué beaucoup d’amitiés. Dans la prochaine année, je vais surtout travailler à la cause (canonisation) de Colette Samson, la fondatrice de la Maison Revivre. D’autres engagements se préciseront plus tard », mentionne Mgr Picher.

Michel Drouin, curé de Saint-Malo et Notre-Dame-de-Vanier, est l’abbé pressenti pour veiller aux quatre paroisses – Notre-Dame-de-Saint-Roch, Saint-Sauveur, Sainte-Angèle-de-Saint-Malo et Notre-Dame-de-Vanier – qui seront fusionnées le 1er janvier 2019. Jean Picher espère que son homologue pourra y apporter un esprit de renouveau.

« Mon ministère de célébration et d’éducation de la foi doit aussi encourager tout ce qui favorise la fraternité, l’entraide et la justice sociale dans le milieu. »

« On est passé d’une vie paroissiale grandement animée, au coeur du quartier, à une vie paroissiale désormais vécue par une minorité. Je n’ai pas de réponse claire à ce changement. On a essayé de moderniser les célébrations de diverses manières, mais ça n’a pas donné des résultats probants », exprime celui qui a été ordonné prêtre en 1968.

Engagement social et communautaire

Saint-Roch a été la première paroisse où le curé Picher a exercé son ministère. Il aura passé 25 ans au sein des paroisses de la Basse-Ville (Notre-Dame de Saint-Roch, Saint-Malo et Saint-Sauveur), où il dit avoir vécu ses moments les plus forts et les plus heureux.

Depuis le début, j’ai voulu continuer les bons coups de mes prédécesseurs dans les mouvements sociaux du quartier (CCCQSS, Engrenage, Fondation Saint-Roch) et être présent pour les gens. Chaque personne a sa valeur, peu importe son degré d’instruction ou la taille de son portefeuille. Mon ministère de célébration et d’éducation de la foi doit aussi encourager tout ce qui favorise la fraternité, l’entraide et la justice sociale dans le milieu.

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Les paroisses de Saint-Sauveur, Saint-Malo et Saint-Roch fusionneront

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Dans moins d’un an, soit le 1er janvier 2019, les paroisses de Saint-Sauveur, Notre-Dame-de-Saint-Roch, Sainte-Angèle-de-Saint-Malo et Notre-Dame-de-Vanier seront fusionnées.

« Le nombre de fidèles a beaucoup diminué depuis 20 ans. Ce n’est plus possible de garder toutes les fabriques et corporations, créées dans les années 1930-1940. On espère que ça ne sera pas seulement une réorganisation, mais un élan nouveau pour la vitalité des paroisses », explique en entrevue Jean Picher, curé de Saint-Sauveur et de Saint-Roch.

Sur le territoire des quatre paroisses actuelles, il y a déjà eu à une certaine époque 11 églises, mais 7 d’entre elles sont désormais fermées. « Parmi les quatre églises encore ouvertes, deux possèdent un statut patrimonial : Saint-Sauveur et Saint-Roch. C’est encourageant de savoir qu’il y a une volonté de les protéger », précise le curé Picher.

Deux niveaux de fidèles

Près de 40 000 personnes habitent le territoire des quatre paroisses. Mais environ 1500 fidèles assistent régulièrement aux services religieux.

« Le noyau religieux représente à peu près 4 %, mais il y a d’autres « fidèles », si on  peut les appeler ainsi, qui fréquentent les églises. C’est plus flagrant dans le sous-sol de l’église Saint-Roch avec les AA, les Cuisines collectives et Rendez-vous centre-ville. Les gens s’y retrouvent pour y être au chaud, prendre un café et discuter», illustre l’abbé Picher.

L’abbé Michel Drouin, curé de Saint-Malo et de Notre-Dame-de-Vanier, est pressenti pour devenir le curé des quatre paroisses, qui n’en formeront qu’une le 1er janvier 2019. « Le projet diocésain de regrouper les paroisses pour annoncer l’Évangile risque de générer des économies d’échelle, car on veut garder les églises. Le gros poste de dépenses est pour l’entretien des bâtiments », précise le curé de Saint-Sauveur et Saint-Roch.

Clocher du quartier Saint-Sauveur

La fusion des quatre paroisses n’influera pas sur les travaux de réfection du clocher de l’église Saint-Sauveur, puisque de nouveaux développements auront lieu dans les prochains mois. Des travaux de consolidation ont permis le retrait du clocher, maintenant au pied de l’église. Un investissement de 800 000 $ a été nécessaire pour franchir ces étapes.

Le clocher de l’église Saint-Sauveur a été solidifié avant d’être démantelé. Ces travaux ont coûté 800 000$. La reconstruction et l’installation engendreront d’autres frais.

« Pour l’étape de reconstruction, on ne sait pas ce que ça va coûter. Il faut aller en soumission, selon les plans de l’architecte (Gilles Duchesneau). On va décider ce qu’on va faire probablement en avril ou en mai », évalue le curé Picher.

La Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications comptent verser des subventions à la paroisse Saint-Sauveur, qui a l’intention elle aussi de mettre la main à la pâte en déboursant 50 000 $.

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Côte Sauvageau, église Saint-Malo : citoyens aux tables à dessin

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Deux fois cette semaine, citoyennes et citoyens de Saint-Sauveur ont répondu à l’invitation d’imaginer ensemble des aménagements éphémères pour mieux valoriser un espace de leur quartier.

Un parc de voisinage au pied de la côte Sauvageau

Le premier atelier de design participatif chapeauté par Nature Québec – Milieux de vie en santé, avec la collaboration du conseil de quartier de Saint-Sauveur, a réuni une vingtaine de personnes au Centre Édouard-Lavergne lundi soir. L’invitation avait circulé dans le voisinage immédiat du parc de la côte Sauvageau, au coeur du projet lancé par François Tanlet. Ce dernier avait d’emblée exprimé le souci de préserver la quiétude des résidents des alentours.

Rapidement s’est manifestée la préoccupation de préserver un autre élément cher aux personnes présentes  : le patrimoine naturel, historique et religieux du lieu. Propriétaire occupante voisine du site, Chantal Gilbert s’est inquiétée des aménagements et mobiliers présentés en guise d’inspirations, qui évoquaient un peu la Sympathique place ouverte à tous (SPOT) ou l’Espace Marina Saint-Roch. Ces bancs, jeux, plateformes colorés n’allaient toutefois pas prendre la vedette dans les esquisses des participants, réunis en quatre équipes.

Convergeant vers une volonté de bonifier la verdure, notamment par un potager et des arbres fruitiers, et de bien l’entretenir, les équipes ont aussi proposé une fontaine, des bancs pour se reposer et pique-niquer, un éclairage harmonieux. Pour les jeux, ils ont songé par exemple à quelques balançoires « format 0-3 ans », à une structure minimaliste « pour faire des chin-up », à un espace pour la pétanque ou les jeux de ballon. La propreté, la sécurité, l’accessiblité pour les personnes à mobilité réduite figuraient également parmi leurs priorités.

Équipe 2 – Atelier de design participatif place Saint-Malo, mardi 20 février 2018

Une place verte animée à Saint-Malo

Mardi, cette fois au Centre Mgr-Bouffard, la SDC Saint-Sauveur et Nature Québec – Milieux de vie en santé ont accueilli une quinzaine de participants pour imaginer la place éphémère Saint-Malo. Des animateurs de la Pépinière Espaces collectifs, du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur et de la Ville de Québec accompagnaient la démarche.

Point de réaction aux inspirations montrées en ouverture pour ce site, différent tant par sa superficie que sa localisation. On s’est plutôt soucié de la cohabitation entre l’animation de la place et les activités de l’église et du Centre Durocher, ainsi que du caractère inclusif de la démarche.

À nouveau, les équipes se sont rejointes sur plusieurs idées. Se détendre, se rafraîchir, jouer, pique-niquer, attendre l’autobus dans un coin agréable : on a tiré parti de l’espace et de sa répartition pour imaginer différentes aires aux usages distincts. À l’honneur, le verdissement était plus ornemental que comestible pour certains.

La circulation automobile sur Marie-de l’Incarnation,  la dangerosité de certaines intersections (de l’Aqueduc), l’éclairage insuffisant ou la propreté à améliorer par endroits ont été relevés. Les participants ont proposé de sécuriser les lieux à l’aide d’aménagements verts, de mobilier, de marquages, de signalisation.

Pour les activités, l’inspiration ne manquait pas : yoga, cinéma en plein air, danse, spectacles de marionnettes ou cirque, expositions, frigo communautaire, grands potlucks pour rassembler jeunes et moins jeunes de tous âges et de toutes origines. Songeant à l’hiver, on a suggéré patinoire, sculptures carnavalesques, marché des fêtes…

Les moyens rassemblés guideront les choix finaux. Peut-être y aura-t-il aménagement en plusieurs temps, certains éléments installés cet été et d’autres, le suivant.

En attendant plans et démarches de financement, pris en charge par Nature Québec – Milieux de vie en santé, les personnes intéressées sont invitées à faire connaître leurs disponibilités pour participer à la réalisation ou à l’entretien des aménagements de l’un ou l’autre des projets : mvs@naturequebec.org

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Une nouvelle chronique à saveur historique signée Dale Gilbert

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C’est un plaisir de rejoindre l’équipe de Monsaintsauveur comme chroniqueur historien!

Je ne suis pas natif du quartier. Je n’y ai même jamais habité… quoique cette situation changera très bientôt. Mais ce quartier m’habite depuis longtemps et constitue une part de moi-même. Quatre générations de Gilbert m’ont précédé dans le quartier. Mes racines y remontent jusqu’en 1888, au moment où Saint-Sauveur était encore un village, une banlieue indépendante de Québec comme sa voisine Limoilou de l’autre côté de la rivière, Limoilou où j’ai grandi.

Plusieurs de mes plus beaux souvenirs d’enfance ont pris place dans Saint-Sauveur avec ma grand-mère, qui m’a fait découvrir ce quartier. Au-delà des livres que j’ai écrits, des conférences que j’ai données et des excursions que j’ai animées pour mieux faire connaître l’histoire de ce quartier et la vie des gens qui l’ont habité, Saint-Sauveur représente pour moi une série de souvenirs, des moments fugaces ou des habitudes développées au fil des saisons.

Mon Saint-Sauveur, ce sont les douces soirées d’été sur un balcon de la rue Montmartre, les après-midi de pétanque au Patro Laval. La rue Saint-Vallier balayée par les vents d’hiver et au détour de laquelle la 1 apparaît pour nous amener au Mail Saint-Roch. La chaleur et la simplicité de Chez Jeannine. Le parc Victoria et ses grands ormes. La salle de quilles du Centre Durocher. Les crèches de l’église Saint-Sauveur, le son des cloches qui rythment les jours. Les délices du Royaume de la Tarte. La remontée de la rue Mazenod pour aller se promener dans le coteau autour de la grotte Notre-Dame-de-Grâce

Cette chronique se veut un lieu d’échanges. Je vous invite à me partager vos souvenirs sur le quartier Saint-Sauveur et à me poser vos questions sur l’histoire, grande ou petite, de celui-ci. Ces souvenirs et ces questions constitueront le matériau à partir duquel je forgerai mes chroniques historiques.

Au plaisir de vous lire!

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Conservation des églises : un enjeu aux multiples facettes

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Chaque mois, une église ferme et l’équivalent d’une église et demie est démolie. «Si on sonde les gens, la majorité ne veulent pas les préserver. On ne va quand même pas fermer les hôpitaux et les écoles pour préserver les églises!», lance Luc Noppen, professeur en histoire d’architecture à l’UQÀM.

De passage à l’Université Laval la semaine dernière, l’éminent auteur d’une quarantaine d’ouvrages a présenté les enjeux liés au patrimoine à caractère religieux à Québec. «Le débat qui s’ouvre aujourd’hui est le financement de la conservation des églises», analyse-t-il.

En 2014, le Diocèse de Québec possédait 243 églises, dont 149 sans statut de protection. «On peut se permettre de perdre un certain nombre d’églises, mais il faut s’assurer de ne pas perdre les meilleures. Québec a commencé avec [Jean-Paul] Lallier à s’y remettre pour la conservation des églises, mais il y a eu un retard qui s’est créé avec le maire Labeaume. Il pédale de reculons [pour le patrimoine religieux]», affirme M. Noppen.

À l’heure actuelle, 54 églises à Québec sont occupées par le culte, et 3 églises ont subi un changement de tradition religieuse (par exemple des évangéliques). Mais la fermeture d’églises est inévitable, en raison de la pratique religieuse en chute libre (moins de 4 %), du manque de fonds pour l’entretien des édifices religieux et du manque de personnel religieux (recrutement presque à zéro).

Conversions : de bonnes et de moins bonnes idées

Selon M. Noppen, trois options sont possibles dans le processus de conservation des églises. Le plan A regroupe les monuments précieux. Le plan B comprend les églises ayant une présence urbaine à conserver (enveloppe). Enfin, le plan C concerne les églises à faire disparaître.

Lorsqu’il n’est plus possible de conserver l’église dans sa vocation première, elle est vendue et l’usage peut en être modifié par son nouveau propriétaire. Celui-ci doit s’assurer de la capacité, de la compatibilité et de la faisabilité de son projet. Il y a de bonnes et de moins bonnes idées.

«La conversion d’église en bibliothèques est un succès, mais il faut ajouter certaines conditions, comme un éclairage et un bon plancher portant. La conversion d’églises en logements, ça tourne mal, comme l’église Notre-Dame-de-la-Paix, convertie en immeuble à logements nommé Les Alcôves du Palais. C’est plutôt particulier», admet-il.

«Pour les gens, c’est un choc que l’église ne soit plus une église. Les usages risquent de se succéder plus rapidement après un premier changement d’usage. Par exemple, dans 30 ans, la bibliothèque Monique-Corriveau [sur la route de l’Église] ne sera peut-être plus à son emplacement actuel», évalue M. Noppen.

La Ville de Québec injectera 15 M$ sur 10 ans dans 8 églises

  • Notre-Dame-de-Québec (cathédrale)
  • Église Saint-Roch
  • Saint-Jean-Baptiste
  • Saint-Sauveur
  • Saint-Charles-Borromée (Charlesbourg)
  • Église de la Nativité (Beauport)
  • Cathédrale Holy Trinity
  • Église Saint-Charles de Limoilou

 

 

 

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Une fiducie pour la préservation du patrimoine culturel à caractère religieux

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Le groupe de travail sur la préservation du patrimoine culturel à caractère religieux, présidé par John R. Porter, a déposé aujourd’hui son rapport regroupant 15 recommandations en trois volets. Au coeur de celles-ci, une fiducie veillerait au maintien des actifs patrimoniaux religieux.

Cette fiducie d’utilité sociale – c’est-à-dire une fiducie constituée dans un but d’intérêt général, à caractère culturel, éducatif, philanthropique ou scientifique – propose un modèle « tout à fait nouveau », dit John R. Porter. Propriétaire et gestionnaire, elle pourrait progressivement devenir responsable d’une partie du parc immobilier, explique-t-il. Cependant, il ne s’agit pas de mettre la clé sous la porte des fabriques; il est plutôt recommandé que la fiducie devienne responsable du patrimoine religieux dont « personne ne s’occupe » parce que « les églises se concentrent sur la pastorale, les fabriques n’ont plus les moyens », illustre Régis Labeaume.

Le maire de Québec estime que la Ville fait plus que sa part pour la sauvegarde des églises, notamment lors d’urgences comme celle qui a touché le clocher de l’église Saint-Sauveur :

« C’est encore nous autres [la Ville de Québec] qui a casqué. […] Moi, je commence à avoir mon voyage. […] Il va falloir qu’il y en ait d’autres qui fassent leur bout », s’est emporté le maire.

Il fustige le gouvernement fédéral, qui selon lui « tourne les yeux », alors que la Ville de Québec et le gouvernement provincial ont injecté chacun 15 M$ sur 10 ans pour la préservation du patrimoine religieux. Ces sommes, il souhaite les voir gérées par la fiducie à créer.

Selon une analyse des besoins transmis par les diocèses catholique et anglican de Québec, ces 30 M$ sur 10 ans ne suffiront pas. « Les églises doivent faire leur part », estime le maire. C’est pourquoi une partie des bénéfices de la vente des bâtiments religieux irait à la fiducie. Le groupe de travail recommande également la création d’un fonds pour la réalisation de projets de reconversion et de mise en valeur.

Pour John R. Porter, ce nouveau modèle de fiducie doté d’un fonds permettrait de « fédérer les acteurs qui ont travaillé chacun de leur côté » en appuyant les initiatives de conservation, de réadaptation, de transmission, pour « ultimement trouver la clé d’avenir pour les églises ».

La fiducie serait composée de représentants de la Ville de Québec, des fabriques, des diocèses catholique et anglican, du ministère de la Culture et des Communications, de la Commission de la capitale nationale, de la Corporation du patrimoine et du tourisme religieux du Québec, de la Fondation Québec Philanthrope et des groupes d’initiatives. Autonome, elle aurait aussi ses propres « ressources humaines compétentes de haut niveau ».

Des églises et des limbes

Parmi les bâtiments religieux « dans les limbes », Régis Labeaume cite l’église Saint-Charles-de-Limoilou, en situation d’« urgence manifeste » selon le rapport. Toujours propriété de la fabrique, elle est depuis sa fermeture en mal d’entretien, et d’une requalification sur laquelle travaille un organisme à but non lucratif (OBNL), avec un soutien de la Ville. Une fois la fiducie mise sur pied, l’OBNL transigerait plutôt avec celle-ci.

Pour chacune des 8 églises visées, le rapport déposé par le groupe de travail recense les éléments incontournables et les enjeux particuliers à considérer en amont des décisions pour leur avenir.

Église Saint-Roch

  • Aucun statut juridique ne protège ce monument
  • Éléments caractéristiques incontournables : son architecture extérieure; 2 tours qui sont un repère important dans le quartier; son décor intérieur avec son mobilier et ses oeuvres d’art
  • Enjeux : travaux requis pour la pérennité du cadre bâti (clochers en 2018, clochetons en 2019)

Église Saint-Sauveur

  • Aucun statut juridique ne protège ce monument
  • Éléments caractéristiques incontournables : son architecture extérieure; 2 tours qui sont un repère important dans le quartier; son décor intérieur et la peinture de Charles Huot; le parvis occupé par une cour d’école clôturée qui offre un potentiel de mise en valeur d’une place publique pour le quartier
  • Enjeux : une subvention de  627 942 $ versée à l’automne 2017 à la fabrique pour la stabilisation et le démontage du clocher, une décision à prendre concernant le clocher

Église Saint-Charles-de-Limoilou

  • Aucun statut juridique ne protège ce monument
  • Éléments caractéristiques incontournables : son architecture extérieure; 2 hautes flèches qui sont un repère dans l’axe d’une perspective urbaine importante dans le quartier; son décor intérieur avec des ornements de l’artiste Guido Nincheri; le fait que l’église domine un ensemble institutionnel imposant comprenant le monastère des Capucins et l’ancien couvent des Servantes du Saint-Coeur-de-Marie
  • Enjeux : l’église est fermée au culte depuis 2012, l’OBNL Espaces d’initiatives travaille depuis 2015 à développer la requalification

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Une nouvelle Oasis à Saint-Malo

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Une nouvelle place éphémère s’est dévoilée hier, sur le terrain de l’église Sainte-Angèle-de-Saint-Malo : l’Oasis Saint-Malo, fruit d’une collaboration entre Nature Québec, à travers son programme Milieux de vie en santé, la Société de développement commercial (SDC) Saint-Sauveur et leurs partenaires.

De nombreuses personnes de la communauté locale ont joué un rôle actif dans le développement et la réalisation des aménagements, dès le premier atelier de design participatif en février dernier. Outre la Ville de Québec par son programme de soutien aux places éphémères, l’Oasis Saint-Malo a bénéficié du soutien de la Caisse Desjardins de Québec et Construction St-Pierre Roseberry.

Redonner de la verdure

L’équipe de St-Pierre Roseberry et Milieux de vie en santé

Connus pour plusieurs projets immobiliers à Saint-Sauveur, Sébastien Roseberry et Karine St-Pierre souhaitaient s’y investir dans un projet du milieu, dans la continuité de leur fête de Noël à Limoilou. Ils avaient d’ailleurs lancé un appel sur leur page Facebook pour recevoir des suggestions, explique Karine St-Pierre :

« Ce que Nature Québec proposait, je trouvais ça intéressant, parce que ce qu’on se fait dire beaucoup quand on travaille dans Saint-Sauveur, ou que j’y vends des propriétés, c’est que versus Limoilou, Saint-Sauveur manque de verdure. Ça nous interpellait beaucoup. […] On voulait redonner à la communauté de Saint-Sauveur. »

Une équipe de St-Pierre Roseberry a donc travaillé avec celle de Milieux de vie en santé pour concevoir et réaliser une section du mobilier de bois de l’îlot de fraîcheur. Ils ont créé tables, allée, structure pour l’éclairage et les éléments qui ont été placés sur le parvis de l’église.

La paroisse dit « bravo »

L’Oasis Saint-Malo est la plus vaste des places éphémères réalisées à ce jour par Milieux de vie en santé et sa première « autant à l’ouest, à proximité du parc industriel, un immense îlot de chaleur », souligne le coordonnateur du programme, Cyril Frazao. Les nouveaux aménagements ont permis d’ajouter encore plus de verdure au terrain déjà végétalisé de l’église. Du béton a même été retiré pour ce faire. Le mobilier rend le site plus accessible et convivial, pour que les résidents se l’approprient, s’y reposent, s’y amusent et s’y rencontrent.

Michel Drouin, curé de la paroisse de Sainte-Angèle de Saint-Malo

Visiblement enthousiaste, le curé de la paroisse Sainte-Angèle de Saint-Malo Michel Drouin a félicité l’initiative. Il voit dans l’Oasis Saint-Malo un prolongement de la fonction historique des parvis d’église, où on socialisait et partageait des nouvelles du quartier. Il n’écarte pas la possibilité d’accueillir des activités à l’intérieur du bâtiment religieux. Celui qui admet avoir été « un peu réticent au départ » a été rassuré par les plans réalisés à la suite de l’atelier participatif avec les gens du quartier, dont il était. Le mobilier, concentré sur la partie du terrain près de la rue Saint-Bernard, n’entrave pas la portion du côté du parvis, où se garent véhicules lors de cérémonies entre autres.

À lire aussi : L’inauguration des places éphémères fait la joie des passants.

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Saint-Sauveur vu par… Le Machin Club

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Le Machin Club, votre mission si vous l’acceptez sera d’explorer ces différents quartiers de Québec – Saint-Sauveur, Saint-Roch, Limoilou et Montcalm / Saint-Sacrement.

Petits miracles

En questionnant les gens sur le quartier Saint-Sauveur, on entend dire que c’est plus un secteur résidentiel et que sa réputation négative est en pleine transformation… comme un papillon. D’ailleurs, le quartier n’est-il pas le lieu de petits miracles? Mais encore faut-il avoir la foi…

Le sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes.

À une autre époque, la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes a été construite parce que l’église Saint-Sauveur ne suffisait pas à contenir les croyants. Aujourd’hui, le clocher de l’église Saint-Sauveur a été démonté, ce qui a modifié à jamais l’horizon. On s’en aperçoit quand on descend les escaliers de la rue Victoria, mais c’est quand on s’aventure dans les sentiers décorés de graffitis qui bordent le Centre communautaire Lucien-Borne qu’on découvre une petite cachette chargée d’histoires dans la falaise.

Le sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes… Connaissez-vous ce lieu aussi mystérieux que charmant? Quand on cherche sur internet, on découvre plus d’informations sur le sanctuaire qui porte le même nom en Montérégie. (Coudonc Rigaud encore! Quel drôle de hasard on a croisé une dame qui venait de là dans Saint-Roch.)

Le sanctuaire dont on parle a été érigé en 1929 dans la falaise pour commémorer une apparition de la Vierge Marie. On découvre tout ça grâce au panneau informatif installé au coin de la rue Saint-Viateur. Il n’y a plus de pèlerinages sur le site, mais encore quelques roses sur la grille de la grotte sacrée. L’hiver, il y a des amateurs de planches à neige qui s’y bâtissent des tremplins et aujourd’hui, nous sommes agréablement surpris d’y découvrir un espace d’été éphémère aménagé avec des oeuvres d’arts et de l’agriculture urbaine.

Ça donne envie d’enquêter sur les petits miracles du quartier de découvrir tout ça, n’est-ce pas?

P comme patrimoine… et comme parc

Parc du Petit Moulin, boulevard Langelier

Nos interlocuteurs de vox pop avaient peu de choses à nous dire sur Saint-Sauveur, il faudra donc l’explorer nous-mêmes. Quelle chance, en passant par le bureau de consultation des archives de la Ville de Québec, nous avons trouvé une publication Itinéraires histoire et patrimoine sur l’histoire du quartier Saint-Sauveur. Nous en avons bien sûr saisi un exemplaire pour nourrir nos prochaines découvertes.

Pour les amateurs d’architecture et d’histoire, le quartier regorge de trouvailles. Les maisons sont toutes différentes avec chacune leurs traits de personnalités, des vrais maisons boîtes à surprises provenant de toutes les époques.

Près du trottoir, les bâtiments laissent peu d’espace à la végétation et c’est souvent ce qu’on lui reproche. Heureusement, les efforts de verdissement du quartier sont mesurables par l’esprit de communauté qui y règne. En tout cas, c’est ce qu’a découvert Paméla (notre directrice artistique) lorsqu’elle a réalisé un court métrage documentaire sur le quartier avec la Joujouthèque Basse-Ville et des élèves de l’école Sacré-Coeur dans le cadre du projet de médiation culturelle de Spira au printemps dernier.

On ne va pas souvent dans Saint-Sauveur dans le cadre de nos activités, mais plusieurs membres y vivent et savent vanter les mérites du parc linéaire de la rivière Saint-Charles ainsi que les attraits du parc Victoria. On reviendra voir nos amis, c’est promis!

À lire aussi :

Montcalm vu par… Le Machin Club

Saint-Roch vu par… Le Machin Club

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