Quantcast
Channel: Églises | Monsaintsauveur
Viewing all 73 articles
Browse latest View live

Saint-Sauveur: l’avenir des services de proximité sous le regard citoyen

$
0
0

À l’invitation du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS), une quinzaine de résidents du quartier et de membres du Comité se sont réunis jeudi soir dernier pour discuter de l’avenir des services de proximité dans Saint-Sauveur.

« L’objectif est de ne plus être simplement en réaction, mais d’être proactif et de travailler en amont », précise Marie-Jöelle Lemay, membre du CCCQSS et coanimatrice pour la soirée d’échanges.

L’annonce de la fermeture du Centre Durocher a particulièrement fait réagir. Le sujet reviendra d’ailleurs régulièrement au cours de la soirée.

Un temps pour réfléchir

À son assemblée générale d’orientation de l’automne dernier, le CCCQSS a désiré se donner un temps de réflexion pour aborder plus en profondeur et de façon collaborative certains des enjeux cruciaux pour l’avenir du quartier, dont celui des services de proximité. Les orientations et propositions qui seront développées en collaboration avec les citoyens seront soumises au conseil d’administration du CCCQSS.

Nicol Tremblay, président du CCCQSS, évoque sa propre expérience du quartier où il habite depuis plus de quarante ans :

Depuis que je suis dans Saint-Sauveur, j’ai vu entre autres fermer une vingtaine d’épiceries, une dizaine d’écoles, quatre ou cinq quincailleries et quatre églises. C’est beaucoup! »

En lien avec ces services perdus, il évoque également la disparition graduelle de l’approche plus « humaine » qui les caractérisaient. Une approche gagnante à son avis et que certains grands commerces chercheraient d’ailleurs aujourd’hui à reproduire.

Un enjeu complexe

L’enjeu n’est évidemment pas simple et une soirée n’aura pas suffit à en faire le tour. Quelques pistes de réflexions et d’actions auront toutefois réussi à émerger de ce remue-méninges. On évoque la possibilité de sensibiliser les résidents à consommer dans le quartier lorsque possible ou la création d’un répertoire des commerces et services locaux. L’importance de travailler en collaboration avec les organismes de développement économique à l’établissement d’un plan global de revitalisation est également soulignée. L’absence remarquée de représentants de la Société de développement commercial de Saint-Sauveur à cette rencontre a d’ailleurs été déplorée.

Enfin, des membres du CCCQSS mentionnent que malgré le rôle premier de défense des populations plus démunies que joue le Comité, ils sont conscients que le développement du quartier devra faire une place aux besoins de tout un chacun pour être durable.

Cet article Saint-Sauveur: l’avenir des services de proximité sous le regard citoyen est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.


Construction résidentielle dans Saint-Sauveur : constat

$
0
0
Quartier Saint-Sauveur

Site du projet d’habitations sur le site de l’ex-église Saint-Joseph. Panorama N-E. 9 juillet 2014.

Rue Châteauguay, quartier Saint-SauveurDepuis plusieurs années, je recense les projets résidentiels et effectue un suivi étroit des chantiers dans les trois principaux quartiers centraux d’une basse-ville avide d’accueillir résidents et familles.

Mon bilan très sommaire? Ça bouge beaucoup dans Limoilou, moins du côté de Saint-Roch. Et à l’ouest, dans Saint-Sauveur? Ouais…

Parmi les rares projets annoncés ces dernier mois : au premier chef, celui de 10 immeubles de 8 logements qu’on disait, il y a 13 mois déjà, retardé en raison de la contamination du terrain et qui a nécessité la démolition toujours très controversée d’une église, Saint-Joseph. Autre plaie urbaine : le coin de rue qui accueillerait Le 491 rue Châteauguay (site Web introuvable). 

Un peu d’espoir, peut-être, avec les hypothétiques condos Le chevalier de Bayard, sur le boulevard Charest Ouest (ci-bas)? Un message reçu récemment laisserait sous-entendre que le chantier démarrerait bientôt, le permis ayant été accordé par la Ville : «Dès que 10 unités seront vendus, le projet montera 16 condos urbains!», pouvait-on lire…

Sur une note positive enfin, du côté des logements sociaux, il sera intéressant de suivre l’évolution du projet d’habitation Le Domaine Scott.

Un dossier à approfondir. En attendant, si vous avez des informations à me communiquer concernant lesdits projets au d’autres envisagés dans le quartier, n’hésitez pas à me joindre!

Boulevard Charest Ouest, quartier Saint-Sauveur

Cet article Construction résidentielle dans Saint-Sauveur : constat est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Où suis-je, qui suis-je? (3)

$
0
0
Quartier Saint-Sauveur

Où suis-je, qui suis-je? 23 juillet 2014.

Quartier Saint-SauveurRéponse du «Où suis-je, qui suis-je (2)»

Localisée au 390, rue Arago Ouest, cette pierre angulaire de l’ancienne église Notre-Dame-de-Grâce est exposée dans la cour intérieure du Centre Édouard-Lavergne. Plusieurs pièces de mobilier et de décoration de cette église font l’objet d’une exposition permanente à l’intérieur du centre communautaire.

Source: De cloches et de voix: Patrimoine de la vie paroissiale à Notre-Dame de Grâces. Merci aux participants!

Réponse et autre devinette: 27 août

Série inspirée d’une rubrique publiée dans Québec Urbain.

Cet article Où suis-je, qui suis-je? (3) est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Deux confessions sous un même clocher

$
0
0

Source: Le Québec Express, Prisca Benoit, 2 septembre 2014

 
L’église Sacré-Cœur-de-Jésus dans le quartier Saint-Sauveur sera dès septembre l’hôte de deux célébrations bien différentes: celle des catholiques de la paroisse Saint-Sauveur suivie de celle des nouveaux locataires du bâtiment, les évangélistes de l’Église communautaire mosaïque.

Pour le pasteur évangéliste de l’Église mosaïque Christian Lachance, cette démarche se fait avant tout dans un esprit d’ouverture. (…)

L’église Sacré-Cœur avait été mise en vente au printemps 2013 faute de revenu. Cette décision a été suspendue jusqu’à la fin d’un moratoire commandé par l’évêque de Québec à propos de cinq églises catholiques situées dans la région de la Basse-Ville. «On ne pourra pas à long terme conserver deux églises dans la paroisse de Saint-Sauveur, croit le prêtre Jean Picher. On va essayer entre temps de maximiser l’usage de l’église Sacré-Cœur.» (…)

[ Tout l’article, À lire aussi: Nos églises: que vont-elles devenir?. ]

Cet article Deux confessions sous un même clocher est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Où suis-je, qui suis-je? (6)

Saint-Sauveur du temps des Plouffe

$
0
0

L’animatrice Marie-Ève Sévigny est parvenue à nous faire voir sous un autre œil la paroisse Saint-Joseph de Saint-Sauveur.

Le dimanche 12 octobre, je suis allée au parc des Braves m’attrouper, avec une trentaine d’autres passionnés de littérature, pour l’avant dernière Promenade des écrivains de la saison, portant sur « Le petit monde de Roger Lemelin ». Cette fameuse promenade propose plusieurs parcours qui permettent de redécouvrir l’âme d’un quartier de la ville grâce à l’œuvre d’un écrivain.

Si j’ai bravé la fraîcheur de ce matin d’automne, c’est que j’avais vraiment envie d’entendre parler de Roger Lemelin (1919-1992) et de ses Plouffe, célèbre roman (1948) qui met en scène une famille de la classe ouvrière à laquelle s’est attaché tout le Québec des années 1950. L’œuvre a d’abord fait l’objet d’un feuilleton radio et télévisé pour ensuite être mise en film par Gilles Carle en 1981 (Les Plouffe) et en 1984 par Denys Arcand (Le crime d’Ovide Plouffe). Ces deux films m’ont d’ailleurs laissé une impression durable en raison du jeu de Gabriel Arcand, tout simplement inoubliable dans le rôle principal.

J’ai été captivée par l’exposé de l’animatrice Marie-Ève Sévigny qui nous a fait voir sous un autre œil la paroisse Saint-Joseph, celle où a grandi Lemelin. En nous la faisant parcourir d’un bout à l’autre et en lisant des extraits de trois livres de l’écrivain, elle a presque fait revivre l’âme du quartier bruyant et surpeuplé qu’était Saint-Sauveur dans les années 1940.

Voici les grandes étapes de ce parcours et quelques anecdotes savoureuses qui m’ont marquée en chemin.

Premières stations: parc des Braves et côte de la Pente-Douce

Le parc des Braves, avec ses grands arbres, était une oasis pour les fils et filles d’ouvriers qui venaient y flirter en habits du dimanche et rêver de jours meilleurs. C’est l’endroit où Ovide Plouffe aimait à lire des poètes français le dimanche pendant que ses frères, Napoléon et Guillaume, faisaient les singes dans le coteau Sainte-Geneviève avec les autres gamins du quartier.

Sur la côte de la Pente-Douce, petite révélation: celle-ci s’appelait plutôt côte Franklin à l’époque des Plouffe jusqu’en 1992. C’est en partie grâce au premier roman de Lemelin, Au pied de la Pente douce, que la ville nommera officiellement de ce nom la côte, en 1993, après la mort de ce dernier. Météore dans l’univers littéraire, ce roman connaît un succès monstre: 44 000 copies vendues. Certains disent même qu’il s’agit du chef-d’œuvre de l’écrivain.

Troisième station: parc Roger-Lemelin

Devant le buste de Lemelin, notre animatrice raconte le parcours étonnant de ce romancier, tour à tour homme de lettres et homme d’affaires, qui est parvenu à monter la côte de la Pente-Douce pour se frayer un chemin parmi l’élite du Québec. Après ses succès en littérature et en journalisme, il deviendra propriétaire de la fabrique de creton Taillefer ainsi que de la pâtisserie Viau (apparemment, il aimait les whippets!) avant de fonder sa propre compagnie de publicité en 1961. Grand admirateur de Trudeau et ami de Paul Desmarais, il sera PDG de La Presse de 1972 à 1981. Le sommet, quoi!

Quatrième station: à l’angle des rues Montmagny et Christophe-Colomb

Posté devant l’imposant presbytère sur la rue Montmagny, non loin de la petite maison ouvrière construite par le père de Roger Lemelin, notre petit groupe rigole en écoutant l’animatrice décrire la scène des Plouffe qui raconte la visite du roi George VI (père d’Élisabeth II) à Saint-Sauveur en 1939. Alors que tous les habitants de la rue Montmagny apprêtent fébrilement leur maison pour l’occasion avec banderoles et drapeaux, le père Théophile Plouffe, résolument antibritannique, refuse de décorer sa maison et se promet de tourner le dos à la parade. Son fils Guillaume parvient d’ailleurs, avec sa balle, à décoiffer le monarque!

Cinquième station: l’église Saint-Joseph ou le trou béant qu’il en reste

Dans la suite des Plouffe, Le crime d’Ovide Plouffe, tournée en 1984, Ovide ouvre sa bijouterie devant l’église Saint-Joseph à cause du va-et-vient fréquent des passants. C’est aussi dans cette église que le très libéral curé Folbèche organise une grand-messe pour témoigner son appui aux ouvriers en grève à Asbestos en 1949. Il y accueille pour l’occasion le chef syndicaliste Jean Marchand, le journaliste Gérard Pelletier et P. E. Trudeau. Résultat: Folbèche est muté un an à Sept-Îles pour avoir défié l’Église qui s’est rangée, tout comme Duplessis, du côté des employeurs.

Sixième station: l’escalier des Franciscains ou comment Ovide quitte la robe pour la jupe!

Attiré par la prêtrise, Ovide séjourne chez les Pères blancs d’Afrique, mais succombe aux charmes de la pulpeuse Rita Toulouse, qui est cependant loin de partager ses goûts intellectuels. Pour ce premier rendez-vous, Ovide l’incite à gravir l’escalier des Franciscains, suffisamment long, selon ses calculs, pour avoir le temps de l’embrasser dans la montée. D’abord enhardi et sûr de lui durant les deux premiers paliers, il perd vite de sa superbe et arrive bredouille en haut. Il la mariera pourtant, au grand dam de sa mère!

Envie d’assister à la dernière Promenade des écrivains dans le quartier? C’est ce dimanche 26 octobre, au monument du parc des Braves, à 10 h 30. On réserve au 418 641-6798. Coût: 15 $ (grand public) et 10$ (étudiants).

Cet article Saint-Sauveur du temps des Plouffe est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Un curé de quartier

$
0
0

eglise-victoria

Au Québec, on sait qu’on arrive au village quand on voit l’église. Souvent, il y a un bureau de poste, une épicerie ou bien un centre communautaire. Des fois, il y a même un hôtel avec un bar. L’église, par contre, est toujours là.

Dans Saint-Sauveur, il y a plusieurs églises. Certains diront qu’il y en a de moins en moins et c’est vrai. En 10 ans, j’en ai vu trois disparaître. C’est toujours un peu triste. Surtout quand l’espace est transformé en terrain vague.

Des églises, il y en a moins mais des curés, il y en a encore. Étrangement, même si je ne vais pratiquement jamais à l’église, je croise le mien régulièrement. Pourquoi? Parce qu’il prend exemple sur son patron, il est partout.

_DSC5113-msrQue ce soit aux conseils de quartier ou dans les groupes communautaires, Jean Picher est là. Toujours au fait de ce qui se passe, il aime rencontrer et discuter avec les citoyens, peu importe qui ils sont et d’où ils viennent. Il est rare de ne pas le croiser lors des fêtes ou des événements de quartier.

Ordonné prêtre en 1968, il demande dès ses débuts à être affecté en Basse-Ville de Québec. À cette époque, Saint-Roch est reconnu comme le quartier le plus pauvre de la ville. Il est attiré par le mouvement social déjà amorcé par le curé Raymond Lavoie. Pour lui, l’entraide et l’implication font parties intégrantes de la foi chrétienne et Saint-Roch représente un terrain propice à ses aspirations.

Le terreau s’avèrera si fertile qu’il y prendra carrément racine. Outre une parenthèse de 11 ans, où il a travaillé pour le diocèse, M. Picher a œuvré toute sa carrière comme curé ou vicaire dans les paroisses de Saint-Roch, Saint-Malo, Saint-Sauveur et Saint-Jean-Baptiste. De retour aux sources depuis 6 ans, il occupe actuellement le poste de curé des paroisses de Saint-Roch, de Saint-Sauveur et de Sacré-Cœur.

Après 46 ans dans le centre-ville, il semble qu’on puisse considérer Jean Picher comme un curé bien de chez nous. À l’occasion des fêtes, il souhaite à tous les citoyens du quartier d’être heureux et de rendre les autres heureux.

Horaires des messes de minuit

24 décembre

Sacré-Cœur : 19h

Saint-Roch : 19h, minuit (0h)

Saint-Malo : 20h

Saint-Sauveur : 20h30, 22h

25 décembre

Saint-Malo : 10h

Sacré-Cœur : 10h

Saint-Roch : 10h

Mon cadeau de Noël

paroissesJ’ai eu l’horreur de lire récemment sur Facebook un commentaire du genre : « Ça se trouve dans Saint-Sauveur extension ». Ayoye, c’est quoi le délire! Bientôt on va parler de « Off StSo » ou de « S.O.C. » (South of Charest). On va pas commencer ces histoires là. Dans Saint-Sauveur, on parle par paroisses. La gardienne de l’immeuble où je travaille m’a vu dernièrement avec une boîte de guignolée du Patro Laval. Elle m’a demandé: « Êtes-vous de Sacré-Cœur? » Ça, ça veut dire que j’avais affaire à une vraie de Saint-Sauveur, une native. J’aurais eu l’air d’un beau perdu de lui répondre : « Non, je suis de Saint-Sauveur ».

À l’ouest, c’est Saint-Malo. Sauf à l’extrémité nord, près du pont Scott, c’est Notre-Dame-de-Pitié. Entre la rivière et Saint-Vallier, c’est Sacré-Cœur. Au sud-est, c’est Notre-Dame-de-Grâce et au sud-ouest c’est Saint-Joseph. Au centre, c’est Saint-Sauveur. C’est simple, non?

Alors, pour ceux qui sont nouveaux dans le quartier, mais qu’on aime pareil parce que c’est Noël, je vous ai concocté une petite carte pour vous aider à localiser les paroisses du quartier. Après ça, vous pourrez prétendre être des locaux comme le curé Picher!

En passant, s’il y a des erreurs, c’est la faute de notre curé.

Cet article Un curé de quartier est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

La crèche de l’église Saint-Sauveur

$
0
0
Église Saint-Sauveur

L’église Saint-Sauveur et sa crèche. Photos: Jean Provencher. Décembre 2014.

Source: Les Quatre Saisons, Jean Provencher, 30 décembre 2014

 

Gens de la ville, faites-vous encore la visite des crèches dans le temps des Fêtes, comme c’était la coutume il y a peu? En voici une obligée: celle de l’église Saint-Sauveur, 215, avenue des Oblats, à Québec.

Voilà une crèche qui est un véritable patrimoine. Dès le 19e siècle, on la dit la plus belle dans la grande région de Québec. Voyez, par exemple, ce qu’écrit le chroniqueur Labranche, du faubourg Saint-Roch, dans Le Canadien du 11 janvier 1887. (…)

Vous trouverez ici d’autres images de cette crèche de Saint-Sauveur que je mettais en ligne le 24 décembre dernier.

Merci à l’historien Jean Provencher pour nous avoir recommandé ce billet.

[ Tout l’article. À lire aussi: Un curé de quartier. ]

Cet article La crèche de l’église Saint-Sauveur est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.


Édifices remarquables du quartier (2) : l’église Saint-Sauveur

$
0
0
Église Saint-Sauveur Église Saint-Sauveur Église Saint-Sauveur Église Saint-Sauveur Église Saint-Sauveur

Monsaintsauveur.com présente dans cette série des édifices dont le caractère architectural ou la vocation est intimement lié à l’évolution du quartier. Aujourd’hui, l’église Saint-Sauveur, longtemps au coeur de la vie sociale du quartier.

Historique

La construction de l’église Saint-Sauveur est intimement liée à l’évolution du quartier. C’est en effet en 1846 que Pierre Boisseau, propriétaire de la plupart des terres de ce que l’on appelle alors Boisseauville (qui deviendra plus tard le quartier Saint-Sauveur) accepte de céder à la fabrique de Saint-Roch un terrain situé entre les rues Mazenod et Bayard à condition que l’on y érige une église avant dix ans. En juillet 1850, l’évêque de Québec, Joseph Signay, alors sur le point de mourir, accorde l’autorisation de construire ce qui deviendra l’église Saint-Sauveur. Construite et aménagée entre 1851 et 1866 selon les plans de l’architecte Michel Patry, l’église est lourdement endommagée par l’incendie de 1866 qui ravage complètement le quartier. Au mois de février de l’année suivante, le nouvel évêque Pierre-Flavien Turgeon, lui aussi dans ses derniers mois de vie, accepte de créer la paroisse de Saint-Sauveur qui sera placée sous la responsabilité des Oblats. Ceux-ci entreprendront rapidement de reconstruire l’église.

Architecture et caractéristiques

Le plan original de l’église est de type rectangulaire et comporte un chœur en saillie. Confiée à l’architecte Joseph-Ferdinand Preachy originaire de Québec et ancien assistant de Charles Baillargé, le projet de reconstruction modifiera considérablement l’église. L’architecte utilise en effet les murs existants, mais agrandit l’église et fait ériger une nouvelle façade dont les ornements sont inspirés de la néo-Renaissance italienne. Le clocher qui surmonte la tour et qui ne sera construit qu’en 1892 s’inspire de celui de l’église de la Trinité de Paris. Fait intéressant, l’église Saint-Sauveur sera dotée de la première tour horloge de la Basse-Ville, la seconde sur le territoire de la Ville de Québec après celle du Parlement. On note également les très belles fresques du peintre québécois Charles Huot à l’intérieur de l’église. Celui-ci, qui les achèvera en 1894, aura travaillé pendant près de dix ans à leur réalisation.

Vocation actuelle

Contrairement à bien des églises du Québec qui ont subi des changements de vocation ou ont été démolies ces dernières années, l’église Saint-Sauveur conserve encore aujourd’hui sa vocation première de lieu de culte catholique. Elle est située au 215, avenue des Oblats.

* * *

Sources : Histoire de raconter : Le quartier Saint-Sauveur (Ville de Québec, 2008). Dictionnaire biographique du Canada et www.eglisesdequebec.org.

[ Billet précédent ]

Cet article Édifices remarquables du quartier (2) : l’église Saint-Sauveur est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Édifices remarquables du quartier (4) : l’église Sainte-Angèle de Saint-Malo

$
0
0
Rue Marie-de-l'Incarnation Rue Marie-de-l'Incarnation Rue Marie-de-l'Incarnation Église Sainte-Angèle de Saint-Malo Rue Marie-de-l'Incarnation Intérieur (Source : Églises de Québec)

Monsaintsauveur.com présente dans cette série des immeubles dont le caractère architectural ou la vocation est intimement lié à l’évolution du quartier, à l’exemple du Centre Durocher, sur le point d’être démoli. Cette semaine, l’église Sainte-Angèle de Saint-Malo, sur la rue Marie-de-l’Incarnation.

Historique

Une nouvelle paroisse est érigée canoniquement le 1er juillet 1898 en réponse aux habitants de Saint-Malo et de Saint-Sauveur Ouest qui avaient soumis une pétition pour sa création. La fabrique entreprend aussitôt de construire une église sur un terrain offert par les Ursulines. Elle est inaugurée le 5 février 1899 en présence de Simon-Napoléon Parent, maire de Québec.

Architecture et caractéristiques

Œuvre de l’architecte Georges-Émile Tanguay, le temple se distingue par la beauté de ses proportions, expliquent Luc Noppen et Lucie Morisset, auteurs du site Web Églises de Québec. La disposition du clocher sur le côté permet une belle distribution de la lumière sous les voûtes. La brique d’Écosse employée pour les parements et la sacristie en hémicycle caractérisent aussi l’église.

Ce n’est qu’en 1904 que la construction du clocher est entreprise. Un coup de vent le renverse au cours des travaux, entraînant la mort d’une paroissienne. Dès lors, l’architecte René-P. LeMay est chargé en 1909 de préparer les plans de l’aménagement intérieur. La manière baroque de l’architecte transparaît dans la lourdeur des motifs ornementaux et le clocher-bulbe qu’il fait poser en 1910 apparaît moins réussi, toujours selon Noppen et Morisset.

Vocation actuelle

Dotée d’un nouvel orgue Casavant, l’église Sainte-Angèle de Saint-Malo réouvre en 1910 sous sa forme actuelle. En 1920, la paroisse confie la fabrication des autels et du mobilier du chœur à la maison Joseph Villeneuve et Fils, de Saint-Romuald. L’année suivante, les artistes Nincheri et Monty sont invités à réaliser un décor peint dont il ne subsiste que quelques éléments depuis une rénovation récente.

L’église accueille toujours les paroissiens.

* * *

Sources : Églises de Québec – Saint-Malo (nombreuses photos) et Inventaire des lieux de culte du Québec – Église Sainte-Angèle de Saint-Malo.

[ Billet précédent ]

Cet article Édifices remarquables du quartier (4) : l’église Sainte-Angèle de Saint-Malo est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Rue de l’Aqueduc : autre chantier d’infrastructures majeur

$
0
0
Chantier routier Chantier routier Chantier routier Chantier routier

Ces travaux entraînent depuis la fin septembre la fermeture de la rue de l’Aqueduc entre les rues Montmagny et la rue Saint-Bernard, et de la rue Saint-Bernard entre la rue Montmagny et la rue Marie-de l’Incarnation.

Ce chantier majeur, qui empiète aussi sur les terrains de l’église Sainte-Angèle de Saint-Malo, devrait prendre fin le 5 décembre (détails). Il fait suite à celui terminé au printemps 2013 dans la côte au niveau de la rue Sherbrooke qui consistait à remplacer les conduites d’aqueduc dont Réjean Lemoine nous a raconté l’histoire dans cette série de billets.

[ À lire aussi : Chantier routier sur Langelier : progression des travaux (2) ]

 

Cet article Rue de l’Aqueduc : autre chantier d’infrastructures majeur est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Plusieurs projets en vue pour Saint-Sauveur

$
0
0

conseil_quartier

Le Conseil de quartier de Saint-Sauveur a tenu hier sa dixième rencontre de l’année 2015. Plusieurs sujets d’intérêt pour le quartier ont été abordés, dont un intéressant projet de développement sur le boulevard Charest, que Monsaintsauveur.com vous présentera prochainement.

La conseillère municipale Chantal Gilbert a fait le point sur plusieurs projets en cours ou en démarrage dans le quartier. D’abord, la revitalisation du petit parc situé à l’intersection des rues Victoria et Napoléon est toujours sur la planche à dessins. Ce parc mal-aimé devrait bientôt retrouver un aspect plus invitant si l’on en croit la conseillère.

Les travaux d’infrastructures présentement réalisés sur la rue de l’Aqueduc seront présentés plus en détails lors de la prochaine rencontre du Conseil de quartier, mais la conseillère a déjà annoncé qu’une nouvelle place publique verrait le jour dans ce secteur en 2017. Un projet-pilote d’aménagement pourrait être mis en place dès 2016, comme cela s’est fait dans plusieurs quartiers ces dernières années. À terme, la rue devrait être plus végétalisée et plus agréable pour les piétons. Plus d’informations suivront, dans un prochain billet.

Le litige entre la fabrique et l’entrepreneur entourant les terrains contaminés de l’ancienne église Saint-Joseph démolie en 2012 se poursuit, donc rien ne bouge dans l’immédiat pour ce secteur du quartier à l’abandon.

Bonne nouvelle pour le quartier : la vocation communautaire du Centre Edouard-Lavergne sera préservée. Cette vocation avait été menacée pendant un moment, la Ville ayant jugé par le passé que les locaux du centre constituaient des espaces excédentaires dans son inventaire immobilier. Ce n’est plus le cas maintenant, en bonne partie grâce à l’intervention de la conseillère. Si la vocation du centre est maintenue, la configuration intérieure du bâtiment devrait changer radicalement au cours des deux prochaines années. La salle multifonctionnelle, actuellement au premier étage, sera déménagée au quatrième, tandis que le premier étage sera occupé par le CPE actuellement logé dans l’ancien Centre Durocher. De 30 places aujourd’hui, le CPE devrait être agrandi à 60. Un service essentiel dans quartier aussi densément peuplé que Saint-Sauveur, surtout si on veut y attirer de jeunes familles!

Enfin, la nouvelle passerelle de la rivière Saint-Charles devrait être fonctionnelle cet automne. Elle sera cependant inaugurée au printemps. Son nom : la passerelle des Trois soeurs, un rappel de la longue histoire amérindienne de la rivière.

Cet article Plusieurs projets en vue pour Saint-Sauveur est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Patrimoine religieux : la débâcle des clochers

$
0
0

Source : La Presse, Kathleen Lévesque, 31 octobre 2015

 

Tous les 10 jours depuis 12 ans, le Québec voit disparaître une page de son histoire avec la transformation, la fermeture ou la démolition d’une église. Voici un état des lieux de ces églises, témoins d’une époque révolue, devenues trop grandes et trop onéreuses.

Depuis 2003, une église sur six a fermé ses portes au Québec. (…)

Les municipalités sont grandement sollicitées pour reprendre en main ces grands bâtiments vides. Depuis 2003, 95 églises ont ainsi été rachetées par le monde municipal. Mais à la suite des élections de 2013 dans les villes et villages, des projets ont été suspendus ou carrément rejetés par les nouvelles équipes en place. (…)

Fidèles de moins en moins fidèles

« C’est le point de rassemblement où les gens ne se rassemblent plus », constate le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, en entrevue à La Presse.

Il faut vivre avec cette réalité-là. Je ne voudrais en fermer aucune. Elles sont toutes belles et elles sont le témoin d’un riche passé. Mais on ne peut pas dire qu’on va mettre des centaines et des centaines de milliers de dollars, et même des millions, si on ne peut pas payer notre personnel pastoral, si on ne peut plus continuer à soutenir les pauvres et les organismes communautaires. On ne peut pas tout mettre notre argent sur la pierre, le plâtre et le chauffage. Il faut un budget aussi qui s’occupe des gens et qui transmet la foi. »

Le risque de voir disparaître des pans du patrimoine religieux est intimement lié à la désaffection de l’Église et aux revenus qui sont de moins en moins au rendez-vous. (…)

Des paroisses sans le sou

Avec la dégringolade de la fréquentation des églises, on constate que les coffres des paroisses se vident jusqu’à se rapprocher de la faillite. « Si on ne fait rien, l’espérance de vie de nos églises est de 10 ans », soutient le responsable du service des fabriques au diocèse de Québec, Rémy Gagnon.

Dans le diocèse de Québec, 63% des paroisses sont en déficit pour l’année en cours, soit 127 des 201 paroisses (qui comptent 239 églises). De ce nombre, 40 fabriques sont en déficit chronique, depuis donc plus de quatre ans.

Pour remédier à la situation, l’archevêché a décidé de réduire le nombre de fabriques d’ici à 2020, de 201 à une quarantaine. Ce sont les églises qui seront touchées par le ressac. (…)

[ Tout l’article. À lire aussi : « Une paroisse, une église, un homme » : exposition permanente. ]

Cet article Patrimoine religieux : la débâcle des clochers est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Notre quartier, par les élèves de l’école Sacré-Cœur (1) : Une visite à l’église Saint-Sauveur (3e année)

$
0
0

Église Saint-Sauveur, bancs et lampions

L’école Sacré-Cœur, sur la rue Jumonville, est une institution publique accueillant un peu plus de 150 élèves de la maternelle 4 ans à la 6e année. Cette année, les élèves y sont amenés à découvrir les richesses de leur milieu de vie à travers le thème « Prendre son envol dans notre quartier ». Du 8 mars à la fin mai, Monsaintsauveur.com publie chaque mardi un billet préparé par une classe de l’école Sacré-Cœur sur un lieu ou un personnage du quartier. Cette semaine, la classe de 3e année de madame Anne-Marie Leclerc visite l’église Saint-Sauveur.

Une visite à l’église Saint-Sauveur, par les élèves de 3e année

Église Saint-Sauveur, plafond.En arrivant devant l’église, je me rends compte qu’elle est immense. Ce lieu de culte peut contenir environ 2000 fidèles.

En entrant, je peux me signer avec de l’eau bénite, c’est-à-dire faire le signe de la croix. En avançant vers le Cœur, si je regarde au plafond, j’y vois des peintures qui représentent l’histoire de Jésus. Toujours en avançant, je me dirige vers la gauche où j’y retrouve des lampions que je peux allumer. Ceux-ci servent à faire des vœux, à se rappeler quelqu’un. J’ai donc traversé beaucoup de bancs où l’on peut écouter la messe, les chansons ainsi que prier.

Afin de s’agenouiller pour prier Dieu, Jésus et Marie, il existe une poutre coussinée. Des deux côtés de l’église, je peux voir des isoloirs qui servent à parler au prêtre, à se confesser. J’ai eu la chance de m’aventurer dans le Cœur de l’église, c’est-à-dire la partie du milieu où normalement seul le curé y a accès. Bien caché sous un rideau, je peux voir un petit coffre aux trésors dans lequel il y a la représentation du corps et du sang de Jésus (des hosties et du vin).

Église Saint-Sauveur, fenêtres.

En faisant un tour sur moi-même, je remarque qu’il y a beaucoup de statues ou des personnages qui ont marqué l’histoire. Les fenêtres sont faites de vitraux qui eux aussi représentent l’histoire de l’église catholique.

Au deuxième plancher, je retrouve l’orgue et les choristes ainsi que d’autres bancs pour les chrétiens. Il y a également un escalier « dangereux » qui permet d’atteindre les cloches. Annexé à l’église, il y a le presbytère où j’ai pu voir une exposition sur l’histoire du quartier Saint-Sauveur et les gens qui l’ont bâti.

Église Saint-Sauveur, orgue.Faits historiques :

  • L’église a déjà été détruite par un incendie, mais elle a été reconstruite.
  • L’église Saint-Sauveur a été construite en 1867.
  • L’église a été restaurée en 1943.

Église Saint-Sauveur

Avec la collaboration de Diane Pouliot, enseignante de 1re année à l’école Sacré-Coeur.

Cet article Notre quartier, par les élèves de l’école Sacré-Cœur (1) : Une visite à l’église Saint-Sauveur (3e année) est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Notre quartier, par les élèves de l’école Sacré-Cœur (5) : le cardinal Taschereau (5e année)

$
0
0
cardinalTaschereau_arch_original1325

Sur la rue des Jardins dans le Vieux-Québec, “Arch of Triumph for Cardinal Taschereau” Source : Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3329980

L’école Sacré-Cœur, sur la rue Jumonville, est une institution publique accueillant un peu plus de 150 élèves de la maternelle 4 ans à la 6e année. Cette année, les élèves y sont amenés à découvrir les richesses de leur milieu de vie à travers le thème « Prendre son envol dans notre quartier ». Du 8 mars à la fin mai, Monsaintsauveur.com publie chaque mardi un billet préparé par une classe de l’école Sacré-Cœur sur un lieu ou un personnage du quartier. Cette semaine, la classe de 5e année de madame Geneviève Shink fait connaissance avec le cardinal Taschereau.

Le cardinal Taschereau, par les élèves de 5e année

Le cardinal, plus précisément appelé Elzéar-Alexandre Taschereau, naît le 17 février 1820 à Sainte-Marie-de-la-Nouvelle-Beauce à Québec.

Il entreprend des études en théologie au Petit Séminaire de Québec en octobre 1828 et les termine en 1836. Puisqu’il reçoit plusieurs prix et honneurs, il est considéré parmi les élèves les plus brillants de son école. Dès lors, son souhait le plus cher est d’être uni à l’état ecclésiastique.

Taschereau se fait engager par le Séminaire de Québec le 19 octobre 1842. Il y enseigne la philosophie intellectuelle et morale, mais également les sciences, la théologie et l’Écriture Sainte. Vers 1847, puisqu’il a une bonne connaissance de l’anglais, on lui demande de se rendre à Grosse-Île pour aider les immigrés atteints du typhus. Huit jours plus tard, il attrape cette maladie et se retrouve à l’Hôpital Général de Québec durant trois semaines, où il est en danger de mort.

cardinalTaschereau

Le cardinal, toujours enseignant au séminaire de Québec, devient membre du conseil des directeurs et d’administrateurs en 1849, afin de participer à la fondation de l’Université Laval en 1852. Après avoir créé cette université, il se retrouve enseignant en théologie et y forme plusieurs élèves.

Le deuxième mandat de supérieur et de recteur du séminaire de Québec se termine pour lui en 1866. Il devient, à partir de ce moment, assistant et supérieur du Grand Séminaire. Le 24 décembre 1870, Rome prend la décision de nommer Taschereau comme archevêque de Québec. Il devient le premier cardinal canadien en 1886.

Comme notre école se situe dans le quartier Saint-Sauveur, nous voulions découvrir pour quelles raisons le cardinal Taschereau y était associé. Nous connaissions la rue Cardinal-Taschereau, anciennement la rue Taschereau, qui se trouve tout près de l’école Sacré-Coeur. Nous voulions toutefois comprendre son origine et sa signification. Nous avons alors trouvé que cette rue porte son nom pour qu’on puisse se rappeler les postes importants qu’il a occupés, dont tous ceux nommés dans le présent texte. Néanmoins, nous avons principalement retenu celui qu’il a consacré dans notre quartier : fondateur de l’hôpital Hôtel-Dieu-du-Sacré-Cœur, à Québec.

Désormais, nous pouvons affirmer qu’Elzéar-Alexandre Taschereau, né en 1820 et décédé en 1898, a été un membre historique du monde religieux et éducationnel de notre province et de notre pays à cette époque.

Sources :

Avec la collaboration de Diane Pouliot, enseignante de 1re année à l’école Sacré-Coeur.


À lire aussi, dans la série « Notre quartier, par les élèves de l’école Sacré-Cœur » :
Une visite à l’église Saint-Sauveur (3e année)
Simon-Napoléon Parent (4e année)
Le parc Victoria (groupe 901)
Le Pignon Bleu (2e année)

Cet article Notre quartier, par les élèves de l’école Sacré-Cœur (5) : le cardinal Taschereau (5e année) est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.


Bientôt des logements sur le site de « l’église des Plouffe »

$
0
0
Appartements St-Joseph

Les Appartements St-Joseph. Source : Les Immeubles Paradis.

Source : Radio-Canada – Québec, 18 mars 2016

La Ville de Québec a fait le choix de ne pas préserver le bâtiment vétuste, bâti dans les années 40, en raison de sa faible valeur patrimoniale. L’église a accueilli ses derniers fidèles en 1998.

La construction sur le site a ensuite été retardée ces dernières années en raison de la contamination du terrain adjacent. Le promoteur a découvert un réservoir de mazout percé dans le sol sur le terrain de l’ancien presbytère voisin, converti en Centre jeunesse.

Le projet immobilier du promoteur Gparadis [rendu ci-haut] comprendra 79 logements répartis dans 10 bâtiments avec un stationnement souterrain. Le clocher de l’église a été préservé lors de sa démolition, mais le promoteur ne sait toujours pas de quelle façon il sera intégré. (…)

Les premiers appartements devraient être livrés en septembre 2016, avec trois ans de retard.

Lire la suite : Bientôt des logements sur le site de « l’église des Plouffe » (vidéo).

À lire aussi : Saint-Sauveur : la construction de logements freinée par la contamination.

Cet article Bientôt des logements sur le site de « l’église des Plouffe » est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Chantier : Les Appartements St-Joseph (1)

$
0
0
Les Appartements St-Joseph

Site des Appartements St-Joseph. Panorama NO-NE. 5 mai 2016.

La construction de la première phase du projet s’amorce enfin entre les rues Franklin et Châteauguay, sur la partie ouest de son vaste site près du presbytère.

Appartements St-JosephÀ terme, les Appartements St-Joseph du promoteur Gparadis comprendront 79 logements répartis dans 10 bâtiments avec un stationnement souterrain.

Fin d’une saga

Souvenons-nous que ce projet a accusé plus de trois ans de retard en raison de la contamination du site. À l’automne 2012, la démolition de l’ex-église Saint-Joseph a été fort critiquée par la population locale et les défenseurs de la conservation du patrimoine religieux.

Sujet sensible dans le quartier, le logement dit abordable a par ailleurs fait l’actualité, jeudi dernier, avec le squat au 485, Raoul-Jobin.

Prochaine visite : juillet.

À lire aussi : Bientôt des logements sur le site de « l’église des Plouffe ».

Cet article Chantier : Les Appartements St-Joseph (1) est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Vendre sa maison dans Saint-Sauveur : mode d’emploi

$
0
0

StJoAvantPlan

J’ai un couple d’amis, Anne-Marie et Luc, qui ont acheté récemment une maison dans la paroisse Notre-Dame-de-Pitié. Leur maison se situe dans le quartier de la « Wartime Housing Limited », entre la rue Saint-Vallier Ouest et la rivière Saint-Charles. Quand on habite un vieux quartier, on trouve plein de bizarreries en creusant son terrain.

Au printemps, Luc bêchait dans la cour pour se faire un jardin. Par hasard, il a déterré un objet emballé dans une vieille guenille. C’était une statue de saint Joseph. Luc ne s’est pas trop posé de questions et l’a envoyée promener dans le bac à vidanges.

Plus tard, Luc, pris d’un léger remord, a parlé de sa découverte à Anne-Marie.

– Qu’est-ce que t’en as fait ?
– Ben, je l’ai mis aux vidanges.
– Va le chercher, je suis sûre que ça veut dire quelque chose.

En moins de deux, elle a trouvé un guide intitulé Comment enterrer une statue de saint Joseph pour vendre votre maison. Sérieusement, ça ne s’invente pas.

CimetiereEn gros, le guide explique que pour vendre sa maison, on enterre une statue de saint Joseph d’une certaine manière sur le terrain. Après, on fait des prières quotidiennement jusqu’au jour de la vente. Si on n’a pas de cour, on peut mettre la statue à l’intérieur, dans une plante ou sur une tablette. Toutefois, elle doit regarder vers la pancarte « À vendre ». Ouf.

Pour y voir plus clair, j’ai décidé de consulter deux spécialistes en la matière.

Jean Picher, curé de la paroisse de Saint-Sauveur :

Ah, c’est la première fois que j’entends parler de ça. Ça a peut-être à voir avec le fait que saint Joseph était charpentier. Néanmoins, je doute un peu de l’efficacité de la méthode. Je ne pense pas que ça puisse nuire, mais je m’assurerais tout de même d’avoir un bon agent immobilier. À chacun son métier. »

Frère Robert « Bob » Larouche, animateur de pastorale au Patro Laval :

Ouin, je crois pas vraiment à ça ces affaires-là. Mets un chapelet sur la corde à linge, récite tant de fois une prière, etc. C’est pas vraiment mon truc ce genre de recette. Rien n’empêche de demander l’aide de saint Joseph, mais juste une prière faite avec conviction, je pense que ça peut faire pareil. En plus, il ne faut pas oublier de s’aider un peu soi-même. Faire le ménage et prendre un agent, ça aide aussi à vendre sa maison. »

PassantAinsi, mes deux sources semblaient fortement douter de la technique de vente avec plantation de saint Joseph. Néanmoins, plusieurs connaissances à qui j’ai parlé de cette histoire semblaient très au courant de cette méthode. Ça me laissait perplexe.

Qui avait bien pu inhumer un saint Joseph chez mes amis ? Les propriétaires précédents n’y avaient pas habité très longtemps, mais ceux avant eux y étaient restés plusieurs décennies. Or c’est là que ça devient intéressant. Selon le guide, saint Joseph doit absolument être déterré une fois la maison vendue. Autrement, elle sera revendue continuellement jusqu’à ce que la statue soit exhumée.

Que serait-il advenu si la statue n’avait pas été exhumée et que Joseph avait séjourné trop longtemps dans le potager ? Mystère…

De plus, Anne-Marie, c’est peut-être les prénoms de la grand-mère et de la mère de Jésus, mais c’est surtout ceux de la belle-mère et de l’épouse de saint Joseph lui-même. Et Luc, qui malgré lui a mis fin au cycle de vente, ne porte-t-il pas le nom d’un des évangélistes par qui arriva la bonne nouvelle ? Tout est dans tout.

PontScottEt quelle est cette bonne nouvelle ? C’est que saint Joseph n’est plus sous terre et qu’il pourra maintenant aider mes amis à s’installer à leur goût dans leur maison de Saint-Sauveur. Un charpentier, c’est meilleur en rénovation.

Cet article Vendre sa maison dans Saint-Sauveur : mode d’emploi est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Chantier : Les Appartements St-Joseph (2)

$
0
0
Les appartements St-Joseph Rues Franklin et Châteauguay Rues Franklin et Châteauguay Rues Franklin et Châteauguay

Évolution de la construction de la première phase entre les rues Franklin et Châteauguay, sur la partie ouest du site du projet face au presbytère.

sdfsdfÀ terme, les Appartements St-Joseph du promoteur Gparadis comprendront 79 logements répartis dans 10 bâtiments avec un stationnement souterrain.

Rappelons que ce projet a accusé plus de trois ans de retard en raison de la contamination du siteLa démolition de l’ex-église Saint-Joseph a par ailleurs fait beaucoup réagir à l’automne 2012 : le clocher de l’église a été préservé, mais aux dernières nouvelles, le promoteur ne sait toujours pas comment il sera intégré.

Billet précédent. À lire aussi : Bientôt des logements sur le site de « l’église des Plouffe ».

Prochaine visite : octobre.

Cet article Chantier : Les Appartements St-Joseph (2) est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

L’église Sacré-Coeur trouve preneur

$
0
0

Source : Le Soleil, Normand Provencher, 31 août 2016

Mise en vente il y a trois ans, l’église Sacré-Coeur demeure dans le giron religieux, avec sa récente acquisition par l’Église communautaire Mosaïque, un mouvement évangélique chrétien de la basse ville. Le quartier Saint-Sauveur ne compte plus maintenant qu’un seul lieu de culte ouvert au public, soit l’église Saint-Sauveur, sur l’avenue des Oblats.

Le curé Jean Picher explique au Soleil que cette vente s’inscrit dans la vaste « réorganisation » des paroisses et des églises du centre-ville de la capitale commandée par l’évêque de Québec. Mises à mal par une désaffection du nombre de fidèles, les fabriques doivent depuis plusieurs années composer avec des « édifices excédentaires », souvent coûteux d’entretien, d’où la décision de les offrir au plus offrant. (…)

C’est le 11 septembre, à 10 h 15, que se tiendra la dernière célébration catholique dans cette église, d’allure moderne, construite en 1968. La passation du flambeau à l’Église communautaire Mosaïque allait de soi, puisque les membres du regroupement tiennent chaque dimanche matin, depuis un an et demi, un office religieux dans l’édifice, immédiatement après la messe catholique.

Lire la suite : L’église Sacré-Coeur trouve preneur.

À lire aussi : Saint-Sauveur : l’église Sacré-Coeur-de-Jésus à vendre.

Cet article L’église Sacré-Coeur trouve preneur est apparu en premier sur Mon Saint-Sauveur.

Viewing all 73 articles
Browse latest View live




Latest Images